jeudi 27 janvier 2011

Et maintenant le Yémen ?

Voici une vidéo de la chaîne d'information Al Jazira (commentaire anglais) sur les manifestations qui ont eu lieu aujourd'hui (27-01-2011) au Yémen : "Des milliers de Yéménites, inspirés par la Tunisie et l'Egypte, ont manifesté jeudi à Sanaa à l'appel de l'opposition pour réclamer le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans", écrit l'AFP [ici]. Et : " - "Nous nous rassemblons aujourd'hui pour demander le départ du président Saleh et de son gouvernement corrompu", a lancé à l'adresse de la foule un député du parti islamiste Al-Islah, Abdelmalik al-Qasuss. - L'opposition a organisé quatre manifestations distinctes dans la capitale pour "disperser les forces de police", selon l'un des organisateurs. - Les forces anti-émeutes se tenaient à distance des manifestants, mais elles ont renforcé les mesures de sécurité autour du ministère de l'Intérieur et de la Banque centrale. - Le Congrès populaire général (CPG, parti au pouvoir), a organisé quatre contre-manifestations qui ont réuni des milliers de personnes dans la capitale. - "Ne faites pas tomber la démocratie et la Constitution", pouvait-on lire sur l'une des banderoles brandies par des manifestants pro-gouvernementaux. - Les manifestations se sont multipliées ces derniers jours au Yémen, un pays rongé par la pauvreté et le chômage. [...] En outre, des milliers de partisans du Mouvement sudiste, un groupe séparatiste, ont manifesté dans plusieurs villes du Sud du Yémen, dont Daleh, Habilayn, Loder et Ezzan, scandant des slogans séparatistes. "Révolution, Révolution dans le Sud", "Plutôt mourir libres que d'accepter l'occupation", répétait la foule, selon des participants. - Au pouvoir depuis 1978, M. Saleh a été élu pour la première fois en 1999 au suffrage universel direct pour un mandat de sept ans. Il a été réélu pour la deuxième fois en 2006 pour un mandat qui arrive à expiration en 2013. - Un projet d'amendement de la Constitution, en discussion au Parlement malgré le refus de l'opposition, pourrait ouvrir la voie à une présidence à vie pour l'actuel chef de l'Etat. - L'opposition accuse en outre le président Saleh, 68 ans, de vouloir transmettre la présidence à son fils aîné Ahmad, chef de la garde républicaine, unité d'élite de l'armée. - Mais le chef de l'Etat s'est défendu dans un discours télévisé dimanche soir de vouloir transmettre le pouvoir à son fils. "Nous sommes une république, et je suis contre la transmission du pouvoir", a-t-il dit."

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