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GroKo, dernière
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jeudi 11 décembre 2014
Je veux garder mon Allemagne de Mme Merkel
dimanche 17 février 2013
Nécros
lundi 11 février 2013
[Feuilleton] Fin de partie
Or, nos marchands de communication nous le rappellent à chaque instant : le téléphone existe bel et bien !
jeudi 7 février 2013
[Feuilleton] Partir ou ne pas rester ?
Annette Schavan, qui se voit déchue de son titre de Docteur par l'Université Henri Heine de Düsseldorf, déclare ce mercredi matin à Johannesburg qu'elle déposera plainte et ne démissionnera pas de son poste de ministre fédérale de la Formation et de la Recherche. Et qu'elle n'en dira pas plus en raison de la procédure judiciaire qui s'annonce...
Si les partis d'opposition (SPD / Verts / Linke / Pirates) réclament déjà sa démission à grand cris, la majorité (CDU / CSU / FDP) aura du mal à couvrir la confidente et amie d'Angela Merkel au cours de cette année électorale : tempêtes cérébrales en perspective à la chancellerie...
Il faut dire que si les choses en restaient là, Mme Schavan n'aurait plus aucun titre universitaire, car elle avait suivi un cursus direct, sanctionné par le seul doctorat en 1980, sans étapes intermédiaires comme une licence ou un master : situation compliquée pour une ministre de la Formation et de la Recherche...
Cependant, Mme Schavan semble très respectée par ses pairs et ses partenaires académiques, certaines voix universitaires se faisant d'ailleurs entendre pour minimiser cette accusation de plagiat et contester la sanction de la faculté de Düsseldorf. Et la presse, éternel avocat du diable, se jette également dans la mêlée, histoire de lancer les hostilités : "Pourquoi le retrait du titre de Schavan est une erreur" (Die Welt) - "Schavan doit rester" (Frankfurter Rundschau). Bien entendu, les répliques ne se feront pas attendre : "Schavan doit partir" (Die Zeit) - "Merkel et le cas Schavan : Mauvais départ" (Der Spiegel).
En début d'après-midi, un porte-parole de la chancellerie déclare que Mme Merkel fait "entièrement confiance" à sa ministre contestée et que, dès son retour d'Afrique du Sud où Mme Schavan effectue un voyage officiel, les deux femmes auront "tout loisir de parler"...
Malgré cela, et notamment la possibilité de plaider l'anticonstitutionnalité d'une procédure intervenant 33 ans après les faits, la plupart des commentateurs voient mal comment la ministre pourrait sauver un poste où elle représente officiellement la communauté scientifique et la recherche allemandes, tout en se voyant déchue de son titre académique. Et même si elle le récupérait, ce qui serait un précédent, les interrogations sur la régularité de son travail universitaire continueraient d'occuper les esprits...
S'ajoute la position que Mme Schavan a prise lorsque Karl-Theodor zu Guttenberg était dans la même situation, bien que le doctorat de l'ex-ministre de la Défense, confectionné à l'ère du copié-collé, fût encore beaucoup plus contestable : "Je n'ai pas seulement honte en secret", avait-elle déclaré en 2011, ce qui représentait un désaveu son collègue. Et actuellement, les médias rediffusent en boucle cette image d'Annette Schavan aux côtés d'Angela Merkel, au moment où cette dernière reçoit un texto lui annonçant la démission tant attendue du Baron zu Guttenberg : le sourire de sa voisine est alors pour le moins narquois lorsqu'elle prend à son tour connaissance de la nouvelle...
Et puis, les experts doutent sérieusement du succès de la procédure judiciaire que Mme Schavan semble vouloir entamer. Or, jusqu'au jugement, elle a le droit de conserver son titre et son poste. Sauf si son amie la chancelière trouve les arguments pour la persuader de partir. Car, puisque les écarts sont tout de même serrés dans la course au Bundestag 2013, un feuilleton comme celui-ci, qui traînerait sur des mois, pourrait bien finir par déstabiliser les sortants...
Quant à cet "entretien en tête à tête" entre la chancelière et sa confidente, que les milieux autorisés nous annoncent pour vendredi soir, date du retour de Mme Schavan à Berlin, gageons qu'il a déjà eu lieu - ou qu'il est en cours - grâce à cette merveilleuse invention dont on entend parler au quotidien mais qui, pour le coup, semble avoir complètement échappé aux commentateurs : le téléphone !
(à suivre)
Mesdames Merkel et Schavan, photo dapd @ Der Spiegel
mercredi 30 janvier 2013
[Brève] 30 janvier 1933 - 30 janvier 2013
dimanche 27 janvier 2013
[Brève] Non-rencontre au sommet
dimanche 13 janvier 2013
SPD / Les Verts : Le test grandeur nature
vendredi 7 décembre 2012
Madame 98 Pourcent
Cependant, Angela Merkel a un sacré avantage : elle est populaire, sans doute bien davantage que son challenger Peer Steinbrück (SPD) qui continue de traîner sa casserole de conférencier superbement rémunéré. Et si, au pays du "champion du monde de l'export", le travailleur allemand a tout de même du mal à joindre les deux bouts, il le doit en grande partie à la dérégulation du marché du travail, parachevé entre autres par le social-démocrate Gerhard Schröder qui, à l'image de son collègue britannique Tony Blair, n'a pas vraiment mené la politique sociale que l'on attend traditionnellement de la gauche...
Ainsi, les frontières s'effacent, les fronts molissent et, pendant ce temps, le marché et la finance continuent de régenter un monde soi-disant globalisé, tandis que ce qu'il est convenu d'appeler "la démocratie" semble de plus en plus vouée à n'être qu'une agitation de façade ou, au choix, une idéologie pour tromper les gens sur la réalité du pouvoir...
@wikipedia
Institut | Date | CDU/CSU | SPD | B'90/Verts | FDP | LINKE | PIRATEN | Divers |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Emnid | 02.12.2012 | 38 % | 28 % | 14 % | 4 % | 8 % | 4 % | 4 % |
twittprognosis | 28.11.2012 | 35 % | 28,5 % | 11,5 % | 5 % | 9 % | 6,5 % | 4,5 % |
FG Wahlen | 28.11.2012 | 38 % | 29 % | 15 % | 4 % | 7 % | 4 % | 4 % |
Forsa | 28.11.2012 | 37 % | 26 % | 16 % | 4 % | 8 % | 4 % | 5 % |
Emnid | 25.11.2012 | 38 % | 29 % | 15 % | 4 % | 7 % | 4 % | 3 % |
Infratest | 23.11.2012 | 39 % | 29 % | 15 % | 4 % | 6 % | 4 % | 3 % |
GMS | 22.11.2012 | 37 % | 26 % | 16 % | 4 % | 8 % | 4 % | 5 % |
Forsa | 21.11.2012 | 36 % | 26 % | 16 % | 4 % | 8 % | 5 % | 5 % |
Allensbach | 21.11.2012 | 37,5 % | 31,0 % | 12,5 % | 4,0 % | 6,5 % | 4,0 % | 4,5 % |
Emnid | 18.11.2012 | 39 % | 28 % | 13 % | 4 % | 7 % | 5 % | 4 % |
FG Wahlen | 16.11.2012 | 39 % | 30 % | 13 % | 4 % | 6 % | 4 % | 4 % |
samedi 28 avril 2012
[Traduction] Merkel à propos de la France et de l'Europe (27 avril 2012)
A. M. - Ce qui importe pour le moment, c'est qu'il y a, avec le président et son challenger, deux pro-européens dans le tour décisif du 6 mai, dont il faut attendre le résultat. Nicolas Sarkozy et moi-même appartenons à la même famille politique et collaborons très étroitement. Pour la maîtrise de la crise, nous avons initié certaines décisions importantes en Europe. Ceci dit, le président français et le chef du gouvernement allemand arrivent toujours à bien travailler ensemble. C'est une affaire de responsabilité politique, que portent les chefs de gouvernements, en particulier ceux de nos deux pays.
Q. - Peut-il y avoir, comme le veut Hollande, des réajustements pour relancer la croissance dans le cadre du pacte fiscal européen ?
A. M. - Il n'y aura pas de renégociation du pacte fiscal. 25 chefs de gouvernement l'ont signé. Au Portugal et en Grèce, il est déjà ratifié ; en Irlande, il fera l'objet d'un referendum fin mai. Dans beaucoup d’États membres, comme en Allemagne, le pacte fiscal est actuellement soumis aux parlements.
Q. - Donc pas de relance supplémentaire de la croissance ?
A. M. - Elle est déjà à l'ordre du jour dans l'UE depuis l'année dernière. Plusieurs conseils européens s'y sont déjà penchés très concrètement ; pour le conseil de juin, nous préparons un agenda de croissance. Dès à présent les pays peuvent, par exemple, utiliser les fonds structurels de manière plus flexible afin de venir en aide aux moyennes entreprises. Notre politique pour surmonter la crise de la dette publique repose sur deux piliers : d'un côté, une politique financière solide, sans laquelle aucun dépassement de la crise de la dette ne sera possible, mais qui à elle seule n'est pas suffisante ; voilà pourquoi, de l'autre côté, il faut une politique qui encourage la croissance et l'emploi, qui rend à nouveau concurrentiels les États, mais sans une nouvelle croissance à crédit. De nouveaux programmes publics conjoncturels n'aideraient pas l'Europe. Ce dont nous avons besoin, ce sont des réformes structurelles. Nous devons lever les obstacles à un bon développement économique ; en Allemagne, nous avons nous-mêmes expérimenté l'efficacité de réformes en profondeur du marché du travail pour une croissance véritable et durable. J'imagine également que nous allons encore renforcer les capacités de la banque européenne d'investissement.