C'est, à écouter le journal français, ce que les commentateurs allemands auront retenu de la conf. pressidentielle : salutations enthousiastes du ministre des aff. étranges, Frank-Walter Steinmeier (SPD), et même de collègues de la CDU. Je ne peux que m'écrier avec une cohorte d'anciens : Nul n'est prophète en son pays ! - Et j'entends déjà les mauvaises langues : Qu'il émigre donc !
Mais oui, avec l'Europe tout est possible, même une union entre (nouveaux) sociaux-démocrates français et les camarades de la GroKo (Grosse Koalition) ultra-rhinoise (pardon, les académistes : rhénane). C'est d'ailleurs ce qui aurait déjà dû se passer depuis une paye (de salarié)...
Je peux avoir de la sympathie, humainement, pour Mélenchon, mais à l'image des communistes allemands de 1932, il a tourné le dos à la politique parlementaire. Les grandes phrases, moi aussi je sais faire. Avec un bon maquillage et une réalisation convenable (un peu dadaiste), je saurais même les dire à la télé.
J'en ai beaucoup moins pour M. Le Pen. - En arrière-plan sonore, j'écoute À bout de souffle. Le jazz de Martial Solal. La voix du jeune Belmondo tout frais sorti des Arts dramatiques. Le scénar de Godard : lui aussi il sait faire des phrases. - Ah oui ! je voulais dire : Les Le Pen, trois générations de crypto-nationalistes...