vendredi 30 mai 2014

Assez !

Le « raciste » ne se contente pas de croire en l'existence de « races humaines ». Il est surtout convaincu de sa propre supériorité. Or :


Les études scientifiques, fondées depuis le milieu du XXe siècle sur la génétique, ont montré que le concept de « race » n'est pas pertinent pour caractériser les différents sous-groupes géographiques de l'espèce humaine car la variabilité génétique entre individus d'un même sous-groupe est plus importante que la variabilité génétique moyenne entre sous-groupes géographiques. [Wikipédia]


Le problème est que l'on se situe ici dans le domaine des croyances, des convictions, qu'aucune démonstration scientifique n'a jamais pu entamer.


Cette prétendue supériorité de certaines cultures ou civilisations sur d'autres – puisque c'est de cela, et non de génétique, qu'il s'agit – a de tout temps servi d'argument à la conquête de territoires et la soumission, voire la mise en esclavage de populations entières par les envahisseurs.


Les temps modernes ont vu apparaître le phénomène du « colonialisme ». On peut dire que l'un de ses principaux idéologues fut l'auteur de l'Essai sur l'inégalité des races humaines (1853/55). Mais déjà le philosophe Kant (1724-1804) n'y allait pas par quatre chemins. Ou plutôt si. Je traduis :


« Dans les pays chauds, l'Homme arrive à maturité plus tôt dans toutes ses parties, sans cependant atteindre la perfection des zones tempérées. L'humanité dans sa plus grande perfection se rencontre dans la 'race' des Blancs. Les Indiens jaunes ont déjà un talent moindre. Les Nègres sont plus bas, et une partie des populations américaines se situe au niveau le plus bas. » (Immanuel Kant, Des différentes races humaines, 1775)


J'en viens au fait. Très peu de gens aujourd'hui contestent que la théorie raciale et les procédures d'extermination massive qui l'accompagnent ont connu une apogée sans précédent dans l'Allemagne (et l'Europe) sous la botte des fascistes entre 1933 et 1945. Plus qu'aucun autre, ce pays a dû faire son mea culpa – n'en déplaise à certains : en français, on traduit par « repentance » - et un travail considérable pour analyser et digérer ce funeste passé, qui n'en est pas moins terriblement récent.

Qu'en est-il des pays qui ont pratiqué le colonialisme ? J'ai l'impression qu'en France, aucun travail sérieux n'a été fait à une large échelle depuis la perte des colonies dans les années 1960/62. Il y a pourtant eu des crimes massifs contre les populations, des injustices flagrantes, des citoyens de seconde zone, de facto privés de droits.


Ce sont les anciens « maîtres » qui continuent d'avoir la voix au chapitre, qui présentent le fait colonial comme une période idyllique, correspondant à certains souvenirs d'enfance dorée parmi ces « indigènes » invisibles, si l'on excepte les « domestiques ». Ce sont encore eux qui justifient le fait colonial avec les « apports culturels », voire la « civilisation » qu'ils auraient dispensés à des populations « incultes ». Mais ils ne perdent pas un mot sur l'exploitation unilatérale des hommes et des richesses naturelles.


Bien. C'est ce qui s'appelle se tailler une réputation. Mais il se trouve que tout ce discours dédaigneux sur les « immigrés » commence à me fatiguer. Cela a commencé avec Lampedusa. Personne, mais vraiment personne ne s'est demandé pourquoi des parents en viennent à embarquer leurs propres enfants sur de méchants rafiots. Et pourtant la raison est connue : à force de spéculations sur les denrées alimentaires, ces parents ne peuvent même plus leur acheter un bout de pain avec la monnaie de singe mise à leur disposition par la nouvelle forme de colonialisme globaliste dont nous profitons – les uns moins, les autres beaucoup, beaucoup plus – dans les pays dits « riches ».


Dans ce contexte, c'est surtout le vote Front National qui est choquant. Il procède – en partie seulement, bien sûr – de cette idéologie aveugle – ou en tout cas borgne – de la recherche d'un bouc émissaire, alors que tout, presque tout est affaire d'économie et de finances. J'en reste convaincu : sans les « réparations » de Versailles et les « crises » de 1923, puis de 1929, il n'y aurait peut-être jamais eu de fascisme en Allemagne. Bien sûr, à l'époque, la propagande raciste avait le vent en poupe. Et pas seulement outre-Rhin. On avait choisi un autre bouc émissaire, ce qui tend à prouver, avec la campagne de haine actuelle, que la « cible » importe peu.

Le pire : certains de ceux dont les familles furent persécutées naguère hurlent aujourd'hui avec les loups, totalement inconscients des risques auxquels eux-mêmes s'exposent en mettant les doigts dans l'engrenage de la haine et du mépris d'autrui. Fort heureusement, ils sont rares. Mais, à les voir ainsi stigmatiser des populations entières pour des raisons qui ne résistent pas à l'analyse, leurs ancêtres, s'ils avaient toujours été de ce monde, n'auraient eu besoin que d'un seul regard pour leur rappeler que la souffrance humaine n'a pas de patrie.





jeudi 29 mai 2014

Quelque chose de pourri en Europe...

Après m'être procuré Le Monde daté du 27 mai 2014 pour étudier plus en détail les résultats de ces Européennes, je suis sur le cul en découvrant ce sous-titre à la Une :

Avec 25% des voix, Marine Le Pen remporte pour la première fois un scrutin national.

Rien ne vous choque ? Alors je vous laisse réfléchir...

Quant aux votes dans les 28 pays de l'UE, dont ceux des 27 autres sont présentés à partir de la page 30 comme les « résultats à l'étranger » (en gras et en capitales dans le texte), on note à côté des 24 sièges pour le FN 26 fauteuils supplémentaires pour « l'extrême-droite », la France fournissant donc une petite moitié de la section de choc au Parlement Européen. Le reste des « euro-sceptiques » à droite toute, ce sont les 23 sièges de l'UKIP (United Kingdom Independence Party) britannique auxquels s'ajoutent une dizaine d'autres dont ceux de l'AfD (Alternative für Deutschland) allemande (7). Il y en a sans doute encore quelques-uns qui se cachent par-ci par-là, mais sur les 751 députés appelés à représenter les citoyens européens, très virtuels pour l'instant, il y a tout-de-même au moins 521 « Européens convaincus » (214 conservateurs continentaux, 64 libéraux, 52 verts et 191 sociaux-démocrates, soit environ 70% des sièges) [voir l'infographie de la note précédente].

Puis (pp. 34-48) on en arrive aux « résultats en France ». Allez, ne remuons pas le couteau dans la plaie, mais « à l'étranger » on est tout aussi bouleversé que l'est une bonne partie de la population française et sans doute également un certain nombre d’abstentionnistes qui doivent se mordre sérieusement les doigts à l'heure qu'il est. Parce que du coup cette histoire va nous pomper pendant un bon moment encore. À propos : je n'ai rien compris aux spéculations des statisticiens de service qui laissent entendre que le FN aurait pas mal de réserves de voix. Pourtant, les présidentielles de 2002 ont montré que Monseigneur « Ebola » Le Pen n'en avait pas. Au fait, a-t-on interrogé la fille sur la récente déclaration du père ? (*) Elle n'est pas encore très connue « à l'étranger », mais je crois que ça ne va pas durer. En tout cas, et n'en déplaise aux sondeurs en eaux troubles, si j'étais FN je serais allé voter !

dimanche 25 mai 2014

Bravo la France !

Je regarde le débat sur France 2. J'aurais voulu en apprendre un peu plus sur les résultats et la participation au niveau européen : aucune chance ! - Comme d'habitude, on y va pour le débat franco-français. Fil conducteur : 25% au Front National. - Mais je demande : 25% de quoi ? - Puisqu'il s'agit d'une proportionnelle - l'avait-on assez précisé aux électeurs habitués à un autre mode de scrutin ? - peu importe le nombre d'électeurs qui se sont déplacés : 25% de 43% ou de 100% des votants, cela ne change rien au nombre des sièges attribués et c'est surtout un quart des places réservés à la France qui sera occupé par les députés FN (*). C'est ce qu'on appelle "avoir la voix au chapitre".

Du coup, sur le plateau, la parole est à Florian Phillipot qui cause du "peuple", des "petits" face aux puissants, de la "liberté" de la France : le "maître-mot de ce soir" ! - Écœuré par une telle rhétorique de bazar, je zappe : Inspecteur Barnaby sur France 3, X-Men sur Tf1. On constate l'importance accordée à cette élection par les "chaînes généralistes". Et je demande encore : qui a intérêt à ce que le débat ne se fasse pas au niveau européen, qu'il n'y ait aucun véritable média politique continental, que les élections - qui plus est : décalées ! - thématisent et sanctionnent invariablement les politiques nationales, qu'aucun débriefing conséquent n'est proposé après le passage aux urnes ? qui a intérêt à ce que l'Europe ne se fasse pas, ou plutôt : qu'elle reste ce "machin" propice aux spéculateurs, investisseurs et autres vautours ? - Je le disais déjà : é-cœu-ré !


vendredi 23 mai 2014

Désappointement

Je continue de lire (une partie de) ce qui s'écrit sur ce site [sc.: http://blogs.nouvelobs.com/les-internautes.html] et je ne saurais cacher un sentiment de déception. Peut-être avais-je mis trop d'espoir à trouver ici un lieu d'échange et d'ouverture. Dans ce cas je suppose qu'il s'agit d'une méprise de ma part.


Mais ce que je ne comprends définitivement pas, c'est cette rigidité d'esprit qui semble prévaloir chez quelques-uns. On campe sur ses positions en cherchant querelle aux personnes sans se soucier le moins du monde du réel, des choses-mêmes qui, à mon sens, sont les seuls étalons auxquels une écriture soucieuse de vérité puisse se mesurer.


Sans parler de certains articles franchement obsessionnels ou simplement de mauvais goût : la libre expression a ses limites, et d'ailleurs la définition de la liberté inclut en principe le respect (de celle) d'autrui. Je ne comprendrai jamais cette jouissance pragmatique de voir les autres se "débattre" une fois réduits à des poussahs, des pantins, des caricatures, ou encore cette arrogance narcissique qui consiste à surtout ne jamais se remettre en question et à prendre les autres pour de simples faire-valoir ou, au choix, des punching-balls.


Et puis - je l'ai sentie par moments - il y a cette haine pour tout ce qui est exigence intellectuelle ou artistique : il faut niveler vers le bas, comme si le "peuple" était incapable de comprendre une œuvre - poétique, picturale, musicale, philosophique - de notre époque. Quel mépris, quelle insulte à l'intelligence populaire !


Enfin et surtout, dans certaines productions, je note une absence totale de responsabilité : les rédacteurs ne se rendent pas compte (ou se désintéressent) des effets pervers que leurs "coups de gueule" risquent d'engendrer, ils peuvent protester toute la sainte journée de leur bonne foi, ils ne maîtriseront jamais la réception de leurs élucubrations par des esprits faibles, dérangés ou endoctrinés. Et je le dis franchement : je maudis les jeteurs d'huile sur le feu, surtout quand ils sont vieux et que la vie devrait leur avoir appris l'importance d'une certaine modération dans l'expression et l'utilité du sens critique qu'il s'agit d'encourager chez les plus jeunes en leur donnant l'exemple d'une prise de distance et d'une sérénité relatives vis-à-vis de la difficulté d'exister. Que voulez-vous donc qu'ils pensent, ces jeunes gens, désorientés par le monde qui leur est servi, vicié par les rapports marchands (dont on ne trouve jamais rien à redire) et ces "crises" perpétuelles (que l'on continue de prendre pour "argent comptant") ?


Voilà (une partie de) ce que j'avais sur le cœur. Et, conscient de perdre une bonne occasion de me taire, j'en ai fait une petite bafouille : sans rancune, comme qui dirait !


[youtube https://www.youtube.com/watch?v=vcc6AEpjdcY]


Un exemple de pensée critique, certes complexe, mais claire et accessible à tous :


Pierre Bourdieu, Sur la télévision (Collège de France, 1996)


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Commentaires


Bonjour sk,
En vous lisant, je m'aperçois que mon attitude chez une blogueuse correspond à votre description. Vraiment, je me déteste d'avoir pu tomber dans ce piège.
Merci encore pour vos mots sympathiques de soutien.
A très bientôt,
Sylvain.

Écrit par : Syl20 | 24/05/2014


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Ne vous sentez surtout pas visé, Sylvain ! Je ne vise personne en fait, je fais simplement part d'un sentiment général... d'une grande gêne, à vrai dire. Car ce site est l'un des seuls mis librement à disposition par un grand organe de presse, et je n'ai pas l'impression que certains de ceux qui l'accaparent quotidiennement aient pleinement conscience qu'ils lui doivent quelque chose : le faire vivre en donnant le meilleur d'eux-mêmes. - Et puis j'en ai marre de cette baisse de niveau constatée un peu partout, sous prétexte que les appels à la culture, à l'effort intellectuel, à la pensée contemporaine soient "élitistes" ou je ne sais quoi. Ceux qui disent ça, il faut voir ce qu'ils proposent. Et pendant ce temps le soi-disant "peuple" a droit aux resucées des innombrables canaux commerciaux et des abrutisseurs professionnels.

Portez-vous bien, Sylvain, et comme on disait à l'époque : "Sois cool avec toi-même !"

Écrit par : sk | 24/05/2014


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Non, je ne le prenais pas pour moi. J'ai simplement ouvert les yeux sur mes failles... Ceci dit, je vous suis dans votre "déception".

Écrit par : Syl20 | 24/05/2014


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Sk,

Je suis triste de votre départ d'ici. Mais merci pour tout ce que vous avez tenté d'apporter, encore aujourd'hui.
Je n'ai jamais été aussi découragée dans mon engagement sur cette plate-forme que cette semaine...et tentée de fermer boutique comme vous...

Écrit par : plumeplume | 24/05/2014


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Bonjour sk, comme je vous comprends. Vous êtes un des rares que je lis toujours avec plaisir et j'apprends. Restez ici, ça nous fera un ballon d'oxygène. A+

Écrit par : Leperse | 24/05/2014


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Qu'apprends-je là? Non, restez... SVP!!!

Écrit par : inKulte | 24/05/2014


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SK

si vous partez on va encore mois réfléchir , alors ?

Écrit par : kulturam | 24/05/2014


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Très touché par vos messages. Comme vous le voyez, je ne suis pas vraiment parti. Je réfléchis cependant à d'autres modes de publication. Je crois que pour nous tous, l'écriture est avant tout une question d'inspiration. Si elle est là, le reste n'a plus la même importance.

Mais c'est vrai qu'il y a aussi l'émulation...

Si je dois résumer ce qui précède, ce sont la personnalisation à outrance et l'irresponsabilité récurrente qui me posent un réel problème. On a l'impression que des gosses s'amusent à se jouer des sales tours (alors que la moyenne d'âge frôle apparemment la soixantaine)...

En tout cas, je vous retourne le compliment : n'abandonnez surtout pas la partie !


Bien cordialement, sk

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Olivier a écrit :

Ecce homo:animal triste .....D ACCORD !
Ecce homo:animal furax....ENCORE D ACCORD !
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j.michel a écrit :

Une vue très partielle (et très partiale ?) de la nobserverie.

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Écrit par : sk / olivier / j.michel | 24/05/2014


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Je ne vais pas en rajouter... D'accord avec cette belle majorité.

;-)

Écrit par : BL | 24/05/2014


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Et pourtant vous avez le blogueur Pyroman qui essaie de relever le niveau général.

Quant à ceux qui viennent vous féliciter ou vous encouragez, certains, en bons pharisiens, sont coresponsables de cet état de fait.

Intellectuellement lâches, ils se reconnaîtront mais n'avoueront jamais.

Écrit par : clairvaux | 25/05/2014


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J'avoue que j'ai beaucoup de sympathie pour Pyroman que vous citez, mais je ne participe pas á sa "campagne" actuelle. Simple question de cohérence...

à vous lire (c'est un pluriel), je constate là aussi beaucoup d'irrespect pour les personnes qui ne vous conviennent pas (sur ce site et dans de bien plus hautes sphères) : il me semble donc que vous pourriez avoir la largesse d'esprit d'accepter sans trop vous offusquer que d'autres essayent également de vous égratiner un peu. Quant à savoir qui a commencé : s'il vous plaît, quittons enfin la cour d'école !

J'ai cependant du mal à vous suivre sur l'expression "intellectuellement lâches" que vous appliquez à "ceux qui se reconnaîtront".

Ce que je voulais surtout dire : Les procès personnels et les étiquettages aprioriques nous empêchent de confronter sans haine et sans crainte nos analyses afin d'avancer un tant soit peu dans la compréhension de cet univers hypercomplexe qu'est le monde moderne. Et puis : soyons donc un peu responsables dans ce que nous écrivons pour ne pas accroître la confusion et le délire, déjà considérables. Le plus gênant dans cette affaire, c'est ce côté viscéral et donc par définition "irréfléchi" !

Quoi qu'il en soit : bon dimanche électoral à vous, et aux vôtres, Clairvaux, ainsi qu'à tous "ceux qui se reconnaîtront".

Écrit par : sk | 25/05/2014


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Quand un discours pointe du doigt des failles, certes humaines, mais quelque peu "honteuses", on remarque souvent un commentaire qui tend à démontrer que son auteur n'a pas bien compris le message de l'article. Pour ma part, j'ai participé à cette ambiance de "cour de récré" et je le reconnais. Aujourd'hui, après la création d'un blog qui pourrait être jugé condescendant et moqueur, je glisse vers quelque chose de plus neutre. Une sorte de catalogue de mes goûts en matière de mots.
Pour finir, j'aimerais préciser que la fonction "Brouillon" est bien utile pour s'aider à ne pas être "irréfléchi".
A bientôt.

Écrit par : inKulte | 25/05/2014


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Si vous permettez encore une fois : beaucoup d'entre nous savent ce que vous devez traverser, et la moindre des choses est de vous garder intacte toute notre sympathie à travers ces "vents et marées"...

Keep it easy, man !

Écrit par : sk | 25/05/2014


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Merci, c'est très gentil. Mais il ne faudrait pas que vous m'autorisiez les pires dérives... La douleur n'excuse pas tout.

Écrit par : inKulte | 26/05/2014


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je me sens partagé : voyez comment notre censure traite ma citation( partielle) de FRIEDRICHT NIETZSCHE / ils me mettent en POUBELLE! nous ne sommes pas libres helas....ET C EST PEUT ETRE CE QUE VOUS CHERCHEZ ICI TOTALEMENT ..NON?????

Écrit par : olivier | 25/05/2014


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Manipulez- vous dans la haine
Et dépecez- vous dans la joie
Le crapaud qui gueulait je t 'aime
A fini planté sur une croix .
Hubert Félix Thiefaine
Ça me trotte dans la tête depuis plusieurs jours , rien à ajouter...

Écrit par : anneza | 25/05/2014


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Fan de Thiéfaine depuis toujours, je crois que "113ème cigarette..." est une de mes préférées.

Écrit par : inKulte | 26/05/2014


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Vous imaginez ce que j'en pense, je lèverai mon verre de schnaps de ce midi en hommage à votre aventure ! Ne soyez pas découragé... Vous n'êtes pour rien dans ces vaines affaires et c'est bien (je tente ce mot désuet mais qui fait sens pour moi) là votre honneur.

Shalom, שָׁלוֹם

Écrit par : talweg | 25/05/2014


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Hallo Talweg !

Écrit par : sk | 25/05/2014


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@sk

Quand je critique, même de manière polémique, c'est sur les idées, pas sur les personnes.


D'autres (la meute) se ruent sur les personnes, certaines personnes considérées par eux comme "fachos" (Clairvaux, Vlad, Mirage, Momo).


Mais comme vous acceptez, avec la majorité, cet état de fait, vous êtes en partie responsable du mauvais climat ambiant.

Vous savez, c'est comme dans le métro : quelqu'un est attaqué et personne ne bouge : passivité et lâcheté. La simple expression de la nature humaine.


Pourquoi se plaindre alors et essayez de susciter la pitié ?

Écrit par : clairvaux | 25/05/2014


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J'ajouterai selon l'adage : "qui ne dit mot, consent".

Ce que vous ne dénoncez pas, vous l'approuvez.


Alors, pourquoi mendier ce minimum de considération que vous n'accordez pas aux autres ?

Écrit par : clairvaux | 25/05/2014


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Pas d'accord, mais alors vraiment pas, avec votre interprétation de mon attitude qui serait, comme vous dites, "en partie responsable du mauvais climat ambiant". Mais je suppose que vous n'étiez pas un lecteur régulier de mon ancien blog qui n'avait cessé de thématiser cet aspect. - D'autre part, ça ne fait même pas un an que je participe activement à ce site, et je crois que vous (c'est un pluriel) ne m'avez pas attendu pour vous taper dessus, virtuellement...

PS. - Je m'aperçois encore en vous relisant, Clairvaux, que vous me reprochez de ne pas "dénoncer" : vous êtes sûr que vous avez bien lu ma note ? Je répète : "Je ne comprendrai jamais cette jouissance pragmatique de voir les autres se "débattre" une fois réduits à des poussahs, des pantins, des caricatures, ou encore cette arrogance narcissique qui consiste à surtout ne jamais se remettre en question et à prendre les autres pour de simples faire-valoir ou, au choix, des punching-balls." - J'avais l'impression que tout était dit. Pourquoi voulez-vous que j'aille en plus m'en prendre à des personnes en particulier si je refuse par principe toute personnalisation ?

Ceci étant, les sympathies et les antipathies ne se commandent pas et s'exercent, ici comme ailleurs, par-delà les clivages politiques...

Écrit par : sk | 25/05/2014


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"Quand je critique, même de manière polémique, c'est sur les idées, pas sur les personnes." Clairvaux.

Ferais-je exception à sa morale ? Ou a-t-il déjà oublié sa note - et son insistance à me comparer à la pauvrette femme volage du chant de Rigoletto de Verdi - ainsi que ses commentaires (où ce monsieur avoue par exemple qu'il penche pour l'hypothèse de la bêtise me concernant) ? C'est accessible ici : danielclairvaux.blogs.nouvelobs.com/archive/2014/05/16/taubira-n-est-pas-une-francaise-d-origine-etrangere-531858.html

Mon crime pour mériter que Clairvaux déroge à sa noble ligne de conduite ? Une erreur de ma part, oui. J'ignorais au moment de proposer une note, que Christiane Taubira était née en Guyane française. Ca change tout évidemment ! Donc quand j'ai lu sur cette plate-forme et sur d'autres réseaux sociaux qu'elle ferait bien de faire sa valise et de rentrer dans son pays, c'était juste une métaphore alors ? T'cheu, que je peux être bête des fois !

D'ailleurs tel est le sophisme du propos tenu par Claivaux :

Il y a des ignorances qui sont bêtes (dans le sens qu'elles relèvent effectivement de la bêtise)
Or plumeplume vient de révéler une ignorance flagrante
donc plumeplume est bête.

Écrit par : plumeplume | 26/05/2014


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@plumeplume

Vous m'avez attaqué en d'autres occasions avec le secours de la meute

Écrit par : clairvaux | 26/05/2014


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@sk

Oui, vous l'avez bien écrit : avec mes excuses.

Dont acte.

Écrit par : clairvaux | 26/05/2014


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