13 juillet 2015 (soir)
Il ne faudrait pas que la vindicte populiste s'acharne outre-mesure sur l'Allemagne au motif de l'intransigeance de ses dirigeants actuels. Le pays a changé, plusieurs fois déjà depuis 1945. Les comparaisons historisantes, la résurrection d'un vocabulaire haineux tout particulièrement dans cette France qui n'a pas vraiment fait la peau à Vichy ne sont que la conséquence d'un demi-siècle de Traité de l'Élysée jamais suivi par la population française, les responsables politiques et culturels, professeurs etc. qui, en parlant d'Allemagne, continuaient de privilégier l'analyse du nazisme aux dépens des évolutions contemporaines des deux côtés du mur, tout en réservant le devant de la scène à un Jünger ou un Heidegger et en traitant la période de l'occupation dans des films comme "La 7e compagnie", championne de la rediff., à l'usage du petit peuple. - Pendant ce temps, les Français et la belle France ont toujours eu une excellente réputation à l'Ouest et à l'Est de l'Allemagne. Un amour non partagé, comme qui dirait...