jeudi 21 janvier 2016
DAVOS
mercredi 15 octobre 2014
My Taylor is Fitch !
Il n'y a pas grand-chose à commenter : c'est une agence de notation qui va déterminer la politique économique de la France ces deux prochains mois. On prévoit une embellie dans le textile, et notamment dans le taillage de costumes !
On se demande tout de même quel pourrait être le contre-poids à un tel pouvoir, qui peut remettre en question certaines décisions démocratiquement prises, comme une politique sociale conséquente par exemple et, finalement, un État fondé sur le bien public.
Or, la "réforme structurelle" est une jolie expression de la bienpensance économique - peu vannée mais très répandue - qui autorise, par exemple, la Commission Européenne de recommander à la France (en 2013) :
Ainsi, ces deux prochains mois et sans doute pendant un temps indéfini, les sociaux-démocrates français doivent cesser de l'être, démocrates et sociaux, la nomination d'un banquier à l'Économie, fût-il "socialiste", ayant certainement déjà permis à Fitch de "constater une amélioration" : ne reste plus qu'à mettre en œuvre les "réformes structurelles" mentionnées, et le costard de la gauche française sera taillé pour longtemps. Mais qu'elle se rassure : après blairification et schröderisation, ceux des camarades européens sont encore vachement tendance !
samedi 23 août 2014
Apocalypso
lundi 30 juin 2014
Mondial 2014 | France/Allemagne : Replay
30 juin 2014 au soir
Le match Nigeria/France était attendu. Beaucoup d'occasions de part et d'autre, mais pas de but : quelques longueurs, puis la délivrance tricolore avec la tête de Pogba à la 79e minute. Sous la pression de Griezmann, le capitaine des Super Eagles marque contre son camp dans les arrêts de jeu, et le score de 2:0 est parfait. Les Bleus passent en quart [images de la rencontre].
C'est au tour des Allemands et des Algériens d'entrer dans l'arène. La première demi-heure appartient clairement aux Fennecs avec un sauvetage in extremis du portier Manuel Neuer, obligé de quitter plusieurs fois sa surface, un but refusé pour hors-jeu et d'autres occasions en or. Les Nord-Africains sentent que, prise par le doute, la Mannschaft pourrait être à leur portée. En fin de mi-temps, celle-ci se ressaisit et génère quelques situations explosives dans la surface algérienne. - Repos. Tous - fans, joueurs et staff - peuvent souffler quelques minutes !
L'entame de la seconde moitié est visiblement allemande, mais les contres algériens restent dangereux. - Rien à dire : un match de haute qualité, vivace et plein de suspense, entre deux équipes qui, avec des styles divers, ne présentent pas pour autant une importante différence de niveau. - Dernier quart d'heure : la Mannschaft continue de dominer, et Rais Mbolhi bloque un ballon impossible sur sa ligne de but. La pression allemande augmente, les Fennecs résistent. "On se dirige vers les prolongations, ici à Porto Alegre", dit le commentateur.
30 minutes supplémentaires donc. Et sans attendre, André Schürrle inscrit du talon le premier but allemand. On sent les Fennecs un peu émoussés après cette ouverture du score, mais une énorme chance d'égalisation leur redonne du mordant. - Changement de côté. Les Algériens se battent, le match s'emballe à nouveau, les supporteurs des deux camps angoissent. Les cinq dernières minutes. Même le vaillant entraîneur Vahid Halilhodžić, ancien joueur de Nantes, renvoie le ballon sur le terrain pour gagner du temps. Mais à la 119e minute, Mesut Özil met tout le monde d'accord : l'Allemagne mène 2:0. - Dans les arrêts de jeu, Abdelmoumène Djabou inscrit encore un but pour l'Algérie, faisant brièvement scintiller une lueur d'espoir, mais le tour est joué : les cousins franco-germains se retrouveront au Maracanã de Rio ce 4 juillet à 18 heures [images de la rencontre].
Excursus
(1er juillet 2014)
Comme nous l'apprend la presse ce matin [ici par exemple], il n'y a eu que très peu de "débordements" en France après la défaite algérienne. - Dommage, risquent de dire les jeteurs d'huile sur le feu, à court d'arguments pour cuire leur soupe immonde. En effet, ce que j'ai pu lire ici et là relève de la diffamation idéologique et du dénigrement systématique d'un peuple qui a été bafoué par les ancêtres de ces mêmes aboyeurs professionnels : que la troisième génération, née en France, victime du chômage et du délit de sale gueule, puisse en avoir marre d'être traitée en chien galeux dans une ambiance où le travail objectif d'analyse du passé laisse à désirer - c'est également le cas pour la période de l'occupation : d'où le terme de b0che toujours à la mode dans certains milieux, puisqu'il masque si bien la réalité de la collaboration française - que ces jeunes, donc, puissent réagir comme ils le font : personne ne va prendre la peine de chercher à le comprendre en profondeur et avec un brin d'empathie ou de bienveillance que les anciens, en principe, doivent à la jeunesse. Non, on fourre tout dans une marmite et on attend que ça cuise : c'est exactement la même attitude que celle qui a consisté à parquer leurs parents et grands-parents dans des cités dortoirs - si ce n'étaient pas des camps d'internement - à leur arrivée en "métropole" à l'issue des "événements". - On s'éloigne du football ? - Ah bon ! Et ce n'est pas bien ?
jeudi 19 juin 2014
En vrac (encore)
À l'heure où nous écrivons ici – dans un environnement relativement pacifié – les affrontements en Irak (et en Syrie) frisent l'horreur absolue. Les exécutions sommaires me font penser à la progression des troupes nazies vers l'Est, du côté de l'Ukraine. Décidément, l'horreur est humaine : Horror humanum est !
Pendant ce temps, la fête du football bat son plein. Joue à fond son rôle de divertissement planétaire. Au Brésil même, où les « couches populaires » tirent le diable par la queue. Dans les pays dits « riches », où l'on est quotidiennement abreuvé d'atrocités aux heures des repas. Et du reste oppressé par le terrorisme économique. Dans les pays dits « pauvres » également. Pour oublier la misère noire, le temps d'un Mundial.
Les interventions sous la note précédente consolident l'hypothèse qu'un match simule une bataille. La balle serait alors le projectile que l'on essaye de caser dans la « maison » adverse, les deux équipes figurant les armées qui s'affrontent, en principe sans se toucher, car il faut jouer le ballon et non l'homme : le combat mis en scène ici n'est donc plus ad hominem, mais déjà « médiatisé » par le projectile. Avant d'être médiatisé tout court.
C'est certainement sa diffusion planétaire – sa « mondialisation » au sens littéral – sponsorisée par les « global players », le merchandising et boosté par le « star system » qui fait de ce sport – naguère simplement « populaire » – une superproduction quasi-galactique, enclenchant cette spirale rétroactive bien connue des magnats du show business : chacun s'intéresse à ce qui est censé intéresser « tout le monde ».

Du coup, c'est également la « socialisation » par le football qui importe : on regarde les matchs en petit ou grand comité, dans un bar, sur écran géant ou au stade, on soutient l'équipe de son pays, on commente et on critique. Ce sont ces discours, tous plus ou moins experts et tous plus ou moins vides, qui permettent de ne pas parler de l'essentiel : de la difficulté d'exister, de la solitude, de la mort.
Mais revenons un instant à notre bataille stylisée : contrairement à un combat réel, le terrain des affrontements est plat, sans aspérités, un rectangle rigoureux qui n'autorise aucun débordement. Et le temps est limité, créant ce suspense des dernières minutes où tout doit se décider, où tout semble encore possible. De plus, ce conflit symbolique partage une caractéristique essentielle avec le rêve : il ne porte pas à conséquence, si l'on excepte ce fameux « manque à gagner » en cas de défaite qui ne devrait pas être trop lourd à porter pour les bourses des joueurs professionnels. Et quelques larmes de supporters, cette perte de liquide corporel rapidement compensée par la tournée suivante.
Il se pourrait donc que le football sublime notre instinct guerrier, notre condition d'êtres territoriaux et temporels, symbolisée par les limites du terrain et la mesure du temps : les deux prérequis de l'existence humaine, ces créatures que les anciens Grecs appelaient encore si justement les mortels. J'ajouterais : conscients de l'être. - L'origine du divertissement.
vendredi 13 juin 2014
Le peuple ? - En v'là du peuple !
jeudi 5 juin 2014
Dans la tourmente
vendredi 23 mai 2014
Désappointement
Je continue de lire (une partie de) ce qui s'écrit sur ce site [sc.: http://blogs.nouvelobs.com/les-internautes.html] et je ne saurais cacher un sentiment de déception. Peut-être avais-je mis trop d'espoir à trouver ici un lieu d'échange et d'ouverture. Dans ce cas je suppose qu'il s'agit d'une méprise de ma part.
Mais ce que je ne comprends définitivement pas, c'est cette rigidité d'esprit qui semble prévaloir chez quelques-uns. On campe sur ses positions en cherchant querelle aux personnes sans se soucier le moins du monde du réel, des choses-mêmes qui, à mon sens, sont les seuls étalons auxquels une écriture soucieuse de vérité puisse se mesurer.
Sans parler de certains articles franchement obsessionnels ou simplement de mauvais goût : la libre expression a ses limites, et d'ailleurs la définition de la liberté inclut en principe le respect (de celle) d'autrui. Je ne comprendrai jamais cette jouissance pragmatique de voir les autres se "débattre" une fois réduits à des poussahs, des pantins, des caricatures, ou encore cette arrogance narcissique qui consiste à surtout ne jamais se remettre en question et à prendre les autres pour de simples faire-valoir ou, au choix, des punching-balls.
Et puis - je l'ai sentie par moments - il y a cette haine pour tout ce qui est exigence intellectuelle ou artistique : il faut niveler vers le bas, comme si le "peuple" était incapable de comprendre une œuvre - poétique, picturale, musicale, philosophique - de notre époque. Quel mépris, quelle insulte à l'intelligence populaire !
Enfin et surtout, dans certaines productions, je note une absence totale de responsabilité : les rédacteurs ne se rendent pas compte (ou se désintéressent) des effets pervers que leurs "coups de gueule" risquent d'engendrer, ils peuvent protester toute la sainte journée de leur bonne foi, ils ne maîtriseront jamais la réception de leurs élucubrations par des esprits faibles, dérangés ou endoctrinés. Et je le dis franchement : je maudis les jeteurs d'huile sur le feu, surtout quand ils sont vieux et que la vie devrait leur avoir appris l'importance d'une certaine modération dans l'expression et l'utilité du sens critique qu'il s'agit d'encourager chez les plus jeunes en leur donnant l'exemple d'une prise de distance et d'une sérénité relatives vis-à-vis de la difficulté d'exister. Que voulez-vous donc qu'ils pensent, ces jeunes gens, désorientés par le monde qui leur est servi, vicié par les rapports marchands (dont on ne trouve jamais rien à redire) et ces "crises" perpétuelles (que l'on continue de prendre pour "argent comptant") ?
Voilà (une partie de) ce que j'avais sur le cœur. Et, conscient de perdre une bonne occasion de me taire, j'en ai fait une petite bafouille : sans rancune, comme qui dirait !
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=vcc6AEpjdcY]
Un exemple de pensée critique, certes complexe, mais claire et accessible à tous :
Pierre Bourdieu, Sur la télévision (Collège de France, 1996)
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Commentaires
Bonjour sk,
En vous lisant, je m'aperçois que mon attitude chez une blogueuse correspond à votre description. Vraiment, je me déteste d'avoir pu tomber dans ce piège.
Merci encore pour vos mots sympathiques de soutien.
A très bientôt,
Sylvain.
Écrit par : Syl20 | 24/05/2014
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Ne vous sentez surtout pas visé, Sylvain ! Je ne vise personne en fait, je fais simplement part d'un sentiment général... d'une grande gêne, à vrai dire. Car ce site est l'un des seuls mis librement à disposition par un grand organe de presse, et je n'ai pas l'impression que certains de ceux qui l'accaparent quotidiennement aient pleinement conscience qu'ils lui doivent quelque chose : le faire vivre en donnant le meilleur d'eux-mêmes. - Et puis j'en ai marre de cette baisse de niveau constatée un peu partout, sous prétexte que les appels à la culture, à l'effort intellectuel, à la pensée contemporaine soient "élitistes" ou je ne sais quoi. Ceux qui disent ça, il faut voir ce qu'ils proposent. Et pendant ce temps le soi-disant "peuple" a droit aux resucées des innombrables canaux commerciaux et des abrutisseurs professionnels.
Portez-vous bien, Sylvain, et comme on disait à l'époque : "Sois cool avec toi-même !"
Écrit par : sk | 24/05/2014
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Non, je ne le prenais pas pour moi. J'ai simplement ouvert les yeux sur mes failles... Ceci dit, je vous suis dans votre "déception".
Écrit par : Syl20 | 24/05/2014
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Sk,
Je suis triste de votre départ d'ici. Mais merci pour tout ce que vous avez tenté d'apporter, encore aujourd'hui.
Je n'ai jamais été aussi découragée dans mon engagement sur cette plate-forme que cette semaine...et tentée de fermer boutique comme vous...
Écrit par : plumeplume | 24/05/2014
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Bonjour sk, comme je vous comprends. Vous êtes un des rares que je lis toujours avec plaisir et j'apprends. Restez ici, ça nous fera un ballon d'oxygène. A+
Écrit par : Leperse | 24/05/2014
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Qu'apprends-je là? Non, restez... SVP!!!
Écrit par : inKulte | 24/05/2014
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SK
si vous partez on va encore mois réfléchir , alors ?
Écrit par : kulturam | 24/05/2014
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Très touché par vos messages. Comme vous le voyez, je ne suis pas vraiment parti. Je réfléchis cependant à d'autres modes de publication. Je crois que pour nous tous, l'écriture est avant tout une question d'inspiration. Si elle est là, le reste n'a plus la même importance.
Mais c'est vrai qu'il y a aussi l'émulation...
Si je dois résumer ce qui précède, ce sont la personnalisation à outrance et l'irresponsabilité récurrente qui me posent un réel problème. On a l'impression que des gosses s'amusent à se jouer des sales tours (alors que la moyenne d'âge frôle apparemment la soixantaine)...
En tout cas, je vous retourne le compliment : n'abandonnez surtout pas la partie !
Bien cordialement, sk
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Olivier a écrit :
Ecce homo:animal triste .....D ACCORD !
Ecce homo:animal furax....ENCORE D ACCORD !
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j.michel a écrit :
Une vue très partielle (et très partiale ?) de la nobserverie.
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Écrit par : sk / olivier / j.michel | 24/05/2014
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Je ne vais pas en rajouter... D'accord avec cette belle majorité.
;-)
Écrit par : BL | 24/05/2014
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Et pourtant vous avez le blogueur Pyroman qui essaie de relever le niveau général.
Quant à ceux qui viennent vous féliciter ou vous encouragez, certains, en bons pharisiens, sont coresponsables de cet état de fait.
Intellectuellement lâches, ils se reconnaîtront mais n'avoueront jamais.
Écrit par : clairvaux | 25/05/2014
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J'avoue que j'ai beaucoup de sympathie pour Pyroman que vous citez, mais je ne participe pas á sa "campagne" actuelle. Simple question de cohérence...
à vous lire (c'est un pluriel), je constate là aussi beaucoup d'irrespect pour les personnes qui ne vous conviennent pas (sur ce site et dans de bien plus hautes sphères) : il me semble donc que vous pourriez avoir la largesse d'esprit d'accepter sans trop vous offusquer que d'autres essayent également de vous égratiner un peu. Quant à savoir qui a commencé : s'il vous plaît, quittons enfin la cour d'école !
J'ai cependant du mal à vous suivre sur l'expression "intellectuellement lâches" que vous appliquez à "ceux qui se reconnaîtront".
Ce que je voulais surtout dire : Les procès personnels et les étiquettages aprioriques nous empêchent de confronter sans haine et sans crainte nos analyses afin d'avancer un tant soit peu dans la compréhension de cet univers hypercomplexe qu'est le monde moderne. Et puis : soyons donc un peu responsables dans ce que nous écrivons pour ne pas accroître la confusion et le délire, déjà considérables. Le plus gênant dans cette affaire, c'est ce côté viscéral et donc par définition "irréfléchi" !
Quoi qu'il en soit : bon dimanche électoral à vous, et aux vôtres, Clairvaux, ainsi qu'à tous "ceux qui se reconnaîtront".
Écrit par : sk | 25/05/2014
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Quand un discours pointe du doigt des failles, certes humaines, mais quelque peu "honteuses", on remarque souvent un commentaire qui tend à démontrer que son auteur n'a pas bien compris le message de l'article. Pour ma part, j'ai participé à cette ambiance de "cour de récré" et je le reconnais. Aujourd'hui, après la création d'un blog qui pourrait être jugé condescendant et moqueur, je glisse vers quelque chose de plus neutre. Une sorte de catalogue de mes goûts en matière de mots.
Pour finir, j'aimerais préciser que la fonction "Brouillon" est bien utile pour s'aider à ne pas être "irréfléchi".
A bientôt.
Écrit par : inKulte | 25/05/2014
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Si vous permettez encore une fois : beaucoup d'entre nous savent ce que vous devez traverser, et la moindre des choses est de vous garder intacte toute notre sympathie à travers ces "vents et marées"...
Keep it easy, man !
Écrit par : sk | 25/05/2014
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Merci, c'est très gentil. Mais il ne faudrait pas que vous m'autorisiez les pires dérives... La douleur n'excuse pas tout.
Écrit par : inKulte | 26/05/2014
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je me sens partagé : voyez comment notre censure traite ma citation( partielle) de FRIEDRICHT NIETZSCHE / ils me mettent en POUBELLE! nous ne sommes pas libres helas....ET C EST PEUT ETRE CE QUE VOUS CHERCHEZ ICI TOTALEMENT ..NON?????
Écrit par : olivier | 25/05/2014
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Manipulez- vous dans la haine
Et dépecez- vous dans la joie
Le crapaud qui gueulait je t 'aime
A fini planté sur une croix .
Hubert Félix Thiefaine
Ça me trotte dans la tête depuis plusieurs jours , rien à ajouter...
Écrit par : anneza | 25/05/2014
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Fan de Thiéfaine depuis toujours, je crois que "113ème cigarette..." est une de mes préférées.
Écrit par : inKulte | 26/05/2014
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Vous imaginez ce que j'en pense, je lèverai mon verre de schnaps de ce midi en hommage à votre aventure ! Ne soyez pas découragé... Vous n'êtes pour rien dans ces vaines affaires et c'est bien (je tente ce mot désuet mais qui fait sens pour moi) là votre honneur.
Shalom, שָׁלוֹם
Écrit par : talweg | 25/05/2014
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Hallo Talweg !
Écrit par : sk | 25/05/2014
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@sk
Quand je critique, même de manière polémique, c'est sur les idées, pas sur les personnes.
D'autres (la meute) se ruent sur les personnes, certaines personnes considérées par eux comme "fachos" (Clairvaux, Vlad, Mirage, Momo).
Mais comme vous acceptez, avec la majorité, cet état de fait, vous êtes en partie responsable du mauvais climat ambiant.
Vous savez, c'est comme dans le métro : quelqu'un est attaqué et personne ne bouge : passivité et lâcheté. La simple expression de la nature humaine.
Pourquoi se plaindre alors et essayez de susciter la pitié ?
Écrit par : clairvaux | 25/05/2014
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J'ajouterai selon l'adage : "qui ne dit mot, consent".
Ce que vous ne dénoncez pas, vous l'approuvez.
Alors, pourquoi mendier ce minimum de considération que vous n'accordez pas aux autres ?
Écrit par : clairvaux | 25/05/2014
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Pas d'accord, mais alors vraiment pas, avec votre interprétation de mon attitude qui serait, comme vous dites, "en partie responsable du mauvais climat ambiant". Mais je suppose que vous n'étiez pas un lecteur régulier de mon ancien blog qui n'avait cessé de thématiser cet aspect. - D'autre part, ça ne fait même pas un an que je participe activement à ce site, et je crois que vous (c'est un pluriel) ne m'avez pas attendu pour vous taper dessus, virtuellement...
PS. - Je m'aperçois encore en vous relisant, Clairvaux, que vous me reprochez de ne pas "dénoncer" : vous êtes sûr que vous avez bien lu ma note ? Je répète : "Je ne comprendrai jamais cette jouissance pragmatique de voir les autres se "débattre" une fois réduits à des poussahs, des pantins, des caricatures, ou encore cette arrogance narcissique qui consiste à surtout ne jamais se remettre en question et à prendre les autres pour de simples faire-valoir ou, au choix, des punching-balls." - J'avais l'impression que tout était dit. Pourquoi voulez-vous que j'aille en plus m'en prendre à des personnes en particulier si je refuse par principe toute personnalisation ?
Ceci étant, les sympathies et les antipathies ne se commandent pas et s'exercent, ici comme ailleurs, par-delà les clivages politiques...
Écrit par : sk | 25/05/2014
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"Quand je critique, même de manière polémique, c'est sur les idées, pas sur les personnes." Clairvaux.
Ferais-je exception à sa morale ? Ou a-t-il déjà oublié sa note - et son insistance à me comparer à la pauvrette femme volage du chant de Rigoletto de Verdi - ainsi que ses commentaires (où ce monsieur avoue par exemple qu'il penche pour l'hypothèse de la bêtise me concernant) ? C'est accessible ici : danielclairvaux.blogs.nouvelobs.com/archive/2014/05/16/taubira-n-est-pas-une-francaise-d-origine-etrangere-531858.html
Mon crime pour mériter que Clairvaux déroge à sa noble ligne de conduite ? Une erreur de ma part, oui. J'ignorais au moment de proposer une note, que Christiane Taubira était née en Guyane française. Ca change tout évidemment ! Donc quand j'ai lu sur cette plate-forme et sur d'autres réseaux sociaux qu'elle ferait bien de faire sa valise et de rentrer dans son pays, c'était juste une métaphore alors ? T'cheu, que je peux être bête des fois !
D'ailleurs tel est le sophisme du propos tenu par Claivaux :
Il y a des ignorances qui sont bêtes (dans le sens qu'elles relèvent effectivement de la bêtise)
Or plumeplume vient de révéler une ignorance flagrante
donc plumeplume est bête.
Écrit par : plumeplume | 26/05/2014
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@plumeplume
Vous m'avez attaqué en d'autres occasions avec le secours de la meute
Écrit par : clairvaux | 26/05/2014
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@sk
Oui, vous l'avez bien écrit : avec mes excuses.
Dont acte.
Écrit par : clairvaux | 26/05/2014
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mardi 24 décembre 2013
Mr. Snowden est encore en vie
Quand j'ai entendu Peter Johnson jr. déclarer sur Fox News que Snowden était un lâche ("coward"), je me suis dit...
Et quand j'ai entendu dire qu'il était un traitre...
On l'a même traité de voleur parce qu'il a obtenu ses informations en piratant les collègues...
Vous imaginez bien que les services occidentaux ne lui pardonneront jamais cet affront, qu'ils seront à ses trousses n'importe où dans le monde jusqu'à la fin de sa vie. Et ne croyez pas Edward Snowden assez stupide pour ne pas avoir pleinement conscience du risque qu'il allait encourir. Alors votre accusation de lâche, Mr Johnson, je suppose que vous savez où je pense que vous pouvez vous la mettre ! - En effet, il en faut pour résister à la pression des services, à la perspective qu'on peut vous abattre n'importe où, sans que les enquêteurs ne puissent jamais confondre les véritables assassins...
vendredi 8 novembre 2013
Asyle pour Snowden !
[5/11/2013] Un groupe de personnalités publiques allemandes - aussi diverses que le réalisateur Volker Schlöndorff, la féministe Alice Schwarzer, le président de la Bundesliga Reinhard Rauball, le chanteur populaire Udo Lindenberg, le journaliste Ulrich Wickert, l'acteur Jan Josef Liefers, le politicien Heiner Geissler (CDU), l'écrivain Daniel Kehlmann, le sociologue Hans Magnus Enzensberger et bien d'autres - exige que la RFA accorde l'asyle politique à Edward Snowden, toujours coincé en Russie, qui s'est déclaré prêt à apporter son aide dans l'affaire des écoutes du portable de la chancelière Merkel par les services nord-américains.
Cette semaine, en publiant un "Manifeste pour la Vérité" signé Snowden, l'hebdomadaire d'information Der Spiegel titre sur ce mouvement d'opinion qui semble prendre de l'ampleur outre-Rhin :
[english]
"Qui énonce la vérité ne commet pas de crime."
(Edward Snowden)
samedi 26 octobre 2013
Pendant que nous discutons...
Et, malgré l'amélioration des chiffres, le problème reste entier
(Jean Ziegler interviewé en 2013 sur Radio-Canada).
Écrit par : olivier | 26 octobre 2013
La financiarisation de l'économie, je dirais (Et pas que les Etats-Unis, en conséquence).
Ce que vous désignez par "terrorisme économique" est un système multiséculaire: le capitalisme. La spéculation étant dopée et surmultipliée par la rapidité des achats/vente via internet et le transfert "en temps réel" des capitaux
Les Etats et firmes qui achètent des terres arables dans divers pays en cessation d'alimentation sont ceux et celles des pays du N., de la Russie, de la Chine et des émergents. La course à la terre pour le productivisme d'une part, la spéculation sur les prix entre producteurs, d'autre part, et la sauvegarde des "producteurs intérieurs" (et encore...), voilà le schéma.
"Et puis après? est-ce que tu t'imagines qu'on peut gouverner innocemment?" (JP Sartre)
Écrit par : talweg | 26 octobre 2013
ah oui, et , sans rien pouvoir changer à ces terribles réalités, j'ai quand même au moins modifié depuis des années mon écosystème personnel; le fait d'être étranger ici a accentué ma tendance à changer de vie car ça a favorisé des rencontres que je n'aurais pas eues, autrement.
(Sobriété volontaire, aucun travail autre qu'en cdd (rien qui engage) et solidarité avec ceux qui m'entourent afin d'éviter des échanges qui nous échapperaient et nous rendraient complices de ce système. Mais je sais (après des années idéalistes)que ça ne va rien changer au cynisme global. Je vous dis ça parce que selon moi, tant qu'on ne change pas soi-même sa manière d'être au monde, on ne fait rien, on prend sa part (=on participe), ce qui est déjà trop.)
So long.
Écrit par : talweg | 26 octobre 2013
SK,
L'essentiel demeure hélas là, la spéculation financière sur les denrées de base essentielles à la planète : le riz, le blé, le maïs.
Ce sont en priorité les populations les plus pauvres et les plus désarmées qui font les frais de ce capitalisme financier mondial débridé.
Si le simple fait de pointer ce gravissime problème n'est plus interprété qu'avec les lunettes de l'idéologie, - idéologie de gauche bien entendu (anti-capitaliste pour raison idéologiquement uniquement (re) bien entendu) -, il y aurait de quoi désespérer, non plus seulement Billancourt, mais toute étude économique un peu rigoureuse...et par exemple, des "Economistes atterrés" qui ne sont plus alors que d'affreux staliniens recyclés, ou - à peine plus "soft" désormais dans une certaine doxa qui en est tout à fait revenue des idéaux de gauche -, des "altermondialistes" !
Mais, ouf, ce n'est pas cette petite blogosphère (ni l'un ou l'autre de ses pseudo leaders) qui font et défont le réel à tenter de transformer pour un meilleur (des autres).
Merci à Jean Ziegler de poursuivre son travail, et à vous, SK, d'exister sur cette blogosphère !
Écrit par : plumeplume | 28 octobre 2013
mardi 15 mai 2012
Safari humain
Quand j’ai entendu cette expression, j’ai d’abord cru qu’il s’agissait de chasse à l'homme ! Puis j’ai vu l’émission. Chapeau :
Les îles Andaman abritent des tribus vieilles de 65 000 ans, restées à l’abri du reste du monde jusqu’à il y a une cinquantaine d’années. Aujourd’hui, les survivants des tribus Jarawas, Sentinelles, Grands Andamanais, sont censés être protégés par des réserves. – Mais bien que l’accès y soit interdit, des agences de voyage locales organisent des « safaris humains » et promettent aux touristes d’apercevoir des Jarawas. Récemment, une vidéo amateur a fait scandale dans le monde entier : on y voyait des Jarawas danser quasi nus à la demande d’un homme qui les filmait avec son téléphone portable. Corruption, guerre de territoire entre colons et tribus ancestrales, batailles politiques autour de ces peuples en voie de disparition, le sort des tribus primitives des Andaman est devenu un enjeu mondial et un sujet qui dérange…
