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vendredi 1 mai 2015

Tout se perd, même la galanterie française



C'est comme ça qu'il faut causer aux dames, n'est-ce pas ?


Vu le gabarit des boules à zéro, il n'y avait pourtant pas vraiment de suspense quant à l'issue de l’empoignade, mais ces messieurs placés sous le haut commandement de la Walkyrie - "Je crois que certaines vont être obligées d'aller se rhabiller !" - tenaient sans doute à nous donner un petit aperçu de la façon dont il convient de causer aux dames dans la France qu'ils appellent de leurs vœux.




Soyons sérieux deux minutes : Mme Le Pen tient un discours Place de l'Opéra à Paris, comme tous les premier mai, en s'appuyant sur une sorte de droit coutumier. Or, en principe, elle n'a pas davantage le droit de s'y exprimer que les locatrices d'une chambre d'hôtel qui donne sur la place. Bien sûr, on peut considérer que les seins nus et le salut nazi sont de très mauvais goût, même en sachant pertinemment que ces dames n'ont rien de nazines, que leur acte est une protestation qui relève donc du même droit à la libre expression que le discours avec lequel Mme Le Pen gratifie tous les premier mai les habitants du quartier de l'Opéra à Paris. Dès lors, qu'est-ce qui donne le droit à la présidente du FN de se substituer aux forces de l'ordre en dépêchant des hommes violents pour déloger les Femen de la chambre d'hôtel qu'elles ont louée. Malgré mes maigres connaissances en droit, je présume que nous avons ici affaire à une "violation de domicile", sans parler de l'utilisation de la violence pour contraindre des personnes à quitter une location, sans être habilité à le faire. 

On invoquera bien sûr le fameux trouble à l'ordre public. On parlera de provocation gratuite. Et je suppose que ça marchera. Les discours de Mme Le Pen n'ont rien de provoquant et ne troublent en rien l'ordre public. Bien au contraire. Il faut la laisser parler sans l'interrompre. Puisqu'elle n'est plus très loin du plébiscite. D'un côté, elle a éliminé toute contestation des intellectuels qu'elle cherche à ridiculiser et donc à discréditer dès que l'occasion se présente  - si si, écoutez-la bien ! - et de l'autre, elle a réussi à faire croire au "peuple" - après l'avoir blanchi au savon de Marseille - qu'elle est là pour défendre ses intérêts. De quelle manière ? - Ses hommes de main viennent d'en faire la démonstration : en éliminant
brutalement toute contestation !

Mais non, entends-je dire, ce n'était à nouveau qu'un petit "dérapage" pour ce parti en pleine "dédiabolisation", en quête de "respectabilité". Et le Vieux qui persiste et signe en manteau rouge sur l'estrade, on voit bien qu'il n'est déjà plus de ce monde. Un simple cabotin qui a fait son temps. Place à la realpolitik et la conquête du pouvoir. Le reste n'est que de l'histoire qui se répète. Lorsque les masques tomberont. Et que commencera la mise au pas.


vendredi 30 mai 2014

Assez !

Le « raciste » ne se contente pas de croire en l'existence de « races humaines ». Il est surtout convaincu de sa propre supériorité. Or :


Les études scientifiques, fondées depuis le milieu du XXe siècle sur la génétique, ont montré que le concept de « race » n'est pas pertinent pour caractériser les différents sous-groupes géographiques de l'espèce humaine car la variabilité génétique entre individus d'un même sous-groupe est plus importante que la variabilité génétique moyenne entre sous-groupes géographiques. [Wikipédia]


Le problème est que l'on se situe ici dans le domaine des croyances, des convictions, qu'aucune démonstration scientifique n'a jamais pu entamer.


Cette prétendue supériorité de certaines cultures ou civilisations sur d'autres – puisque c'est de cela, et non de génétique, qu'il s'agit – a de tout temps servi d'argument à la conquête de territoires et la soumission, voire la mise en esclavage de populations entières par les envahisseurs.


Les temps modernes ont vu apparaître le phénomène du « colonialisme ». On peut dire que l'un de ses principaux idéologues fut l'auteur de l'Essai sur l'inégalité des races humaines (1853/55). Mais déjà le philosophe Kant (1724-1804) n'y allait pas par quatre chemins. Ou plutôt si. Je traduis :


« Dans les pays chauds, l'Homme arrive à maturité plus tôt dans toutes ses parties, sans cependant atteindre la perfection des zones tempérées. L'humanité dans sa plus grande perfection se rencontre dans la 'race' des Blancs. Les Indiens jaunes ont déjà un talent moindre. Les Nègres sont plus bas, et une partie des populations américaines se situe au niveau le plus bas. » (Immanuel Kant, Des différentes races humaines, 1775)


J'en viens au fait. Très peu de gens aujourd'hui contestent que la théorie raciale et les procédures d'extermination massive qui l'accompagnent ont connu une apogée sans précédent dans l'Allemagne (et l'Europe) sous la botte des fascistes entre 1933 et 1945. Plus qu'aucun autre, ce pays a dû faire son mea culpa – n'en déplaise à certains : en français, on traduit par « repentance » - et un travail considérable pour analyser et digérer ce funeste passé, qui n'en est pas moins terriblement récent.

Qu'en est-il des pays qui ont pratiqué le colonialisme ? J'ai l'impression qu'en France, aucun travail sérieux n'a été fait à une large échelle depuis la perte des colonies dans les années 1960/62. Il y a pourtant eu des crimes massifs contre les populations, des injustices flagrantes, des citoyens de seconde zone, de facto privés de droits.


Ce sont les anciens « maîtres » qui continuent d'avoir la voix au chapitre, qui présentent le fait colonial comme une période idyllique, correspondant à certains souvenirs d'enfance dorée parmi ces « indigènes » invisibles, si l'on excepte les « domestiques ». Ce sont encore eux qui justifient le fait colonial avec les « apports culturels », voire la « civilisation » qu'ils auraient dispensés à des populations « incultes ». Mais ils ne perdent pas un mot sur l'exploitation unilatérale des hommes et des richesses naturelles.


Bien. C'est ce qui s'appelle se tailler une réputation. Mais il se trouve que tout ce discours dédaigneux sur les « immigrés » commence à me fatiguer. Cela a commencé avec Lampedusa. Personne, mais vraiment personne ne s'est demandé pourquoi des parents en viennent à embarquer leurs propres enfants sur de méchants rafiots. Et pourtant la raison est connue : à force de spéculations sur les denrées alimentaires, ces parents ne peuvent même plus leur acheter un bout de pain avec la monnaie de singe mise à leur disposition par la nouvelle forme de colonialisme globaliste dont nous profitons – les uns moins, les autres beaucoup, beaucoup plus – dans les pays dits « riches ».


Dans ce contexte, c'est surtout le vote Front National qui est choquant. Il procède – en partie seulement, bien sûr – de cette idéologie aveugle – ou en tout cas borgne – de la recherche d'un bouc émissaire, alors que tout, presque tout est affaire d'économie et de finances. J'en reste convaincu : sans les « réparations » de Versailles et les « crises » de 1923, puis de 1929, il n'y aurait peut-être jamais eu de fascisme en Allemagne. Bien sûr, à l'époque, la propagande raciste avait le vent en poupe. Et pas seulement outre-Rhin. On avait choisi un autre bouc émissaire, ce qui tend à prouver, avec la campagne de haine actuelle, que la « cible » importe peu.

Le pire : certains de ceux dont les familles furent persécutées naguère hurlent aujourd'hui avec les loups, totalement inconscients des risques auxquels eux-mêmes s'exposent en mettant les doigts dans l'engrenage de la haine et du mépris d'autrui. Fort heureusement, ils sont rares. Mais, à les voir ainsi stigmatiser des populations entières pour des raisons qui ne résistent pas à l'analyse, leurs ancêtres, s'ils avaient toujours été de ce monde, n'auraient eu besoin que d'un seul regard pour leur rappeler que la souffrance humaine n'a pas de patrie.





jeudi 29 mai 2014

Quelque chose de pourri en Europe...

Après m'être procuré Le Monde daté du 27 mai 2014 pour étudier plus en détail les résultats de ces Européennes, je suis sur le cul en découvrant ce sous-titre à la Une :

Avec 25% des voix, Marine Le Pen remporte pour la première fois un scrutin national.

Rien ne vous choque ? Alors je vous laisse réfléchir...

Quant aux votes dans les 28 pays de l'UE, dont ceux des 27 autres sont présentés à partir de la page 30 comme les « résultats à l'étranger » (en gras et en capitales dans le texte), on note à côté des 24 sièges pour le FN 26 fauteuils supplémentaires pour « l'extrême-droite », la France fournissant donc une petite moitié de la section de choc au Parlement Européen. Le reste des « euro-sceptiques » à droite toute, ce sont les 23 sièges de l'UKIP (United Kingdom Independence Party) britannique auxquels s'ajoutent une dizaine d'autres dont ceux de l'AfD (Alternative für Deutschland) allemande (7). Il y en a sans doute encore quelques-uns qui se cachent par-ci par-là, mais sur les 751 députés appelés à représenter les citoyens européens, très virtuels pour l'instant, il y a tout-de-même au moins 521 « Européens convaincus » (214 conservateurs continentaux, 64 libéraux, 52 verts et 191 sociaux-démocrates, soit environ 70% des sièges) [voir l'infographie de la note précédente].

Puis (pp. 34-48) on en arrive aux « résultats en France ». Allez, ne remuons pas le couteau dans la plaie, mais « à l'étranger » on est tout aussi bouleversé que l'est une bonne partie de la population française et sans doute également un certain nombre d’abstentionnistes qui doivent se mordre sérieusement les doigts à l'heure qu'il est. Parce que du coup cette histoire va nous pomper pendant un bon moment encore. À propos : je n'ai rien compris aux spéculations des statisticiens de service qui laissent entendre que le FN aurait pas mal de réserves de voix. Pourtant, les présidentielles de 2002 ont montré que Monseigneur « Ebola » Le Pen n'en avait pas. Au fait, a-t-on interrogé la fille sur la récente déclaration du père ? (*) Elle n'est pas encore très connue « à l'étranger », mais je crois que ça ne va pas durer. En tout cas, et n'en déplaise aux sondeurs en eaux troubles, si j'étais FN je serais allé voter !

dimanche 25 mai 2014

Bravo la France !

Je regarde le débat sur France 2. J'aurais voulu en apprendre un peu plus sur les résultats et la participation au niveau européen : aucune chance ! - Comme d'habitude, on y va pour le débat franco-français. Fil conducteur : 25% au Front National. - Mais je demande : 25% de quoi ? - Puisqu'il s'agit d'une proportionnelle - l'avait-on assez précisé aux électeurs habitués à un autre mode de scrutin ? - peu importe le nombre d'électeurs qui se sont déplacés : 25% de 43% ou de 100% des votants, cela ne change rien au nombre des sièges attribués et c'est surtout un quart des places réservés à la France qui sera occupé par les députés FN (*). C'est ce qu'on appelle "avoir la voix au chapitre".

Du coup, sur le plateau, la parole est à Florian Phillipot qui cause du "peuple", des "petits" face aux puissants, de la "liberté" de la France : le "maître-mot de ce soir" ! - Écœuré par une telle rhétorique de bazar, je zappe : Inspecteur Barnaby sur France 3, X-Men sur Tf1. On constate l'importance accordée à cette élection par les "chaînes généralistes". Et je demande encore : qui a intérêt à ce que le débat ne se fasse pas au niveau européen, qu'il n'y ait aucun véritable média politique continental, que les élections - qui plus est : décalées ! - thématisent et sanctionnent invariablement les politiques nationales, qu'aucun débriefing conséquent n'est proposé après le passage aux urnes ? qui a intérêt à ce que l'Europe ne se fasse pas, ou plutôt : qu'elle reste ce "machin" propice aux spéculateurs, investisseurs et autres vautours ? - Je le disais déjà : é-cœu-ré !


vendredi 18 octobre 2013

Retour sur la montée du Front

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A ce stade de l'histoire (6 octobre 2013), la France entière s'émeut, alertée par les fils d'actualité, les articles de presse, les réseaux sociaux et tout le tuttim. - Réagissant à l'avalanche de papiers froissés dans un pin-pon généralisé, je me sens moi-même interpelé [ici]. - Mais que s'est-il donc passé ? Sur 20.728 personnes appelées à voter, 13.815 se sont abstenues, ce qui montre déjà l'intérêt colossal suscité par cette élection au pays de l'olive et du grillon. Et sur les suffrages exprimés - 6913 ! - le Mr Nobody qui une semaine plus tard sourira jusqu'au front devant toutes les caméras de France et de Navarre en recueille... 2718 ! - Bien sûr, s'empresse-t-on de comptabiliser, il faut y ajouter ceux qui se portent sur le "dissident" FN (qui n'a simplement pas voulu céder sa place à l'autre), soit 612 voix, ce qui donne le score formidable de 3330 voix, un peu moins de la moitié des suffrages exprimés, mais seulement 16% des inscrits. Les statisticiens, fétichistes des chiffres, vont dire qu'il ne faut pas calculer comme ça. Moi, je leur réponds que si j'étais frontiste, je serais allé voter, maniaque ! - Fin du premier acte.


mercredi 9 octobre 2013

La Montée du Front

En 2002, le système électoral français a connu son point de rupture, et Jacques Chirac a été élu à la manière d'un président de république bananière. Avec 82% des voix.

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Depuis, on se méfie. Alors qu'il suffirait de changer ce système électoral qui accorde un pouvoir immense à un seul homme sans aucune soupape de sécurité, aucun fusible démocratique. Du coup, pendant cinq ans, le pays est impuissant. Et, à un niveau simplement psychologique, tout sentiment d'impuissance risque de se décompenser en délire de toute-puissance, comme on peut le constater à l'occasion chez le troll lambda, le blogueur haineux ou le frontiste de base.


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jeudi 14 avril 2011

[Cantonales] La progression du Front National

Signalé par Le Canard Enchaîné de ce mercredi, un article de L'Humanité daté du 6 avril [ici] et signé Jérôme Fourquet (directeur adjoint du Département Opinion et Stratégie d'Entreprise de l'Ifop) analyse la progression du FN au second tour des Cantonales. L'importance de l'étude tient à ce qu'elle se fonde sur les résultats d'une élection réelle et non sur des déclarations d' "intentions de vote", fortement sujettes à caution. L'analyse se base sur les résultats des 394 cantons où le parti d'extrême-droite a pu se maintenir au second tour. - L'auteur commence ainsi :

En dépit des commentaires sur « l'échec du FN », analyse fondée sur le très faible nombre de cantons gagnés, on constate une progression importante de plus de 10 points, quelle que soit la configuration de second tour (voir tableau ci-dessous).


La conclusion s'impose d'elle-même : Le FN progresse autant face au PC que face au PS ou à l'UMP. Cela démontre qu'il dispose de réserves importantes et diversifiées. Dans les cantons où se déroulait un duel droite-FN, la progression de près de 11 points du score du FN ne peut s'expliquer sans reports significatifs d'une partie de l'électorat de gauche. - ... De la même façon, la forte progression du FN face à la gauche indique qu'une part significative de l'électorat de droite du premier tour dans ces cantons n'a pas opté pour le « ni, ni » et a voté Front national au second tour.

L'objection qui voudrait expliquer la poussée du FN par une plus grande mobilisation de son électorat au second tour est rejetée par Jérôme Fourquet : En revanche, on n'observe pas de lien évident entre l'ampleur de la progression du FN entre les deux tours et l'évolution du nombre de suffrages exprimés (indicateur qu'il nous semble plus pertinent à prendre en considération que la stricte participation car, dans ce type de configuration, le nombre de bulletins blancs et nuls est assez élevé et peut venir contrebalancer une hausse de la participation). Comme le montre le tableau suivant, le nombre d'exprimés recule très faiblement dans les cantons où la poussée du FN a été la plus forte mais évolue également assez peu dans les cantons où le vote frontiste a le moins progressé :


Voici,  avec la conclusion générale de cette étude instructive, un passage en revue des meilleurs scores réalisés par le Front National au second tour des Cantonales : Au total, sur les 394 cantons où il était présent en duel au second tour, le parti de Marine Le Pen passe de 25,2 % au premier tour à 35,6 % au second et, en nombre de voix, de 623.682 à 899.944, soit plus de 276.000 suffrages gagnés en une semaine. La progression du FN entre les deux tours concerne les bastions historiques : + 17,2 points à L'Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse, + 17,1 à Guebwiller dans le Haut-Rhin, + 16,9 % au Luc dans le Var ou bien encore + 16 à Canet dans les Pyrénées-Orientales, par exemple, mais également des terres de conquête : + 15,8 points à Marennes, en Charente-Maritime, + 15,3 à Lignières dans le Cher ou + 14,4 à Pleine-Fougères en Ille-et-Vilaine. - Ces chiffres viennent souligner l'ampleur de la « poussée frontiste », ce parti franchissant la barre des 40 % dans pas moins de 83 cantons et dépassant celle des 45 % dans les 22 cantons suivants (voir tableau ci-dessous).



 CQFD.

samedi 15 janvier 2011

Marine Le Pen : Le défi opère

L'AFP le confirme : "De sources internes au Front national, Marine Le Pen l’a largement emporté dans la compétition interne qui l’opposait à Bruno Gollnisch pour la succession de son père, à la tête du parti d’extrême droite." (la suite ici)  - On dit qu'elle réunirait 2/3 des voix.

Dès hier soir, Claude Askolovitch (Europe 1, JDD) a commenté l'information à la radio



Aujourd'hui l'hebdomadaire Le Point rappelle que : "Dès le début de la campagne interne lancée en septembre dernier, la fille cadette de Jean-Marie Le Pen s'était imposée comme la favorite face à son rival de dix-huit ans son aîné [Bruno Gollnisch]. Jouant la carte de la femme branchée et moderne - deux fois divorcée, trois enfants -, l'élue du Pas-de-Calais brille dans les sondages et sur les plateaux de télévision. Marine Le Pen prouve aussi qu'elle est bien la fille de son tribun de père, dont elle a reçu le soutien. Ayant le sens de la formule, elle est capable de focaliser l'attention et d'installer le Front national au centre du jeu. C'était là, d'ailleurs, le but de ses propos à la mi-décembre où elle comparait les "prières de rue" des musulmans à une "occupation"." (ici)

jeudi 13 janvier 2011

Les primaires du Front National


Depuis un certain temps déjà,  les "primaires" du FN se disputent âprement : les deux candidats en lice, M. Gollnisch et Mme Le Pen, sont soumis aux mêmes questions par Michel Field (LCI) dans cette vidéo enregistrée et diffusée le 12 janvier 2012 à 19h (un certain nombre d'écrans publicitaires sont à prévoir). - Il s'agit de la "dernière ligne droite" puisque le résultat du scrutin sera connu ce week-end. - On comparera le style des deux prétendants : contrairement à Bruno Gollnisch, plutôt détendu et peut-être un peu résigné, Marine Le Pen a un débit très rapide comme si elle entendait utiliser jusqu'à la dernière seconde le temps de parole qui lui est accordé. Sans doute s'agit-il de faire passer son message, mais une volonté de faire de son élection  prévisible un plébiscite semble également l'animer. Dans sa "famille" politique, son véritable adversaire n'est sans doute pas M. Gollnisch, mais bien davantage le "père fondateur" qui vient de faire part de ses projets d'avenir.