vendredi 29 mai 2015

UK Jive


Explication de Francetv info :

Un référendum sur "le maintien ou non" du Royaume-Uni dans l'Union européenne aura bien lieu avant la fin 2017. C'est Elizabeth II, dans son traditionnel discours de la reine devant le Parlement de Westminster, à Londres, mercredi 27 mai, qui l'a annoncé. Cela illustre la volonté du Premier ministre récemment réélu, David Cameron, d'avancer au plus vite sur ce dossier, car le discours lu par la souveraine est rédigé par le gouvernement, une tradition remontant à 1536.

Je trouvais cette vidéo - qui rend compte d'une coutume que je n'ignorais : The Queen reads the government statement ! - suffisamment étrange pour l'insérer ici. - Il n'en reste pas moins, comme je le disais précédemment, que notre Europe est exposée aux quatre vents, menacée de Grexit et de Brexit, prise de plein fouet par la tempête de l'ultra-libéralisme et du chômage, noyauté par les Suisse, Liechtenstein, Jersey, Monaco qui jouent les "Caïmans" sur le Continent. Sérieusement entamée par les poussées ultra-nationalistes et identitaires, coresponsables de près de 100 millions de morts au siècle dernier, qui se proposent comme solution au problème dont ils sont eux-mêmes la source.


Il conviendrait peut-être de proposer une autre légende de l'Europe que celle - libérale-nationaliste - qui nous est actuellement servie avec une accommodation locale dans chaque État membre. On objectera que l'Histoire de l'Europe est faite de conflits et de guerres, que la différence entre un Allemand et un Français, un Espagnol et un Anglais est historiquement fondée, en quelque sorte essentielle, consolidée par les différences de langue, de culture, d'habitus. Sans doute, mais si l'on considère que la raison d'être de l'Europe, c'est la paix qui règne actuellement sur le continent en regard des guerres multiples et variées qui se déroulent à nos portes, sans oublier toutes celles qui ont transformé notre espace en un champ de bataille permanent par le passé, - une paix précaire, traversée de "guerre froide", ne régnant que depuis 70 ans - il y aurait beaucoup à perdre en donnant du crédit à ceux qui veulent démanteler l'Union.

L'autre légende devrait être construite sur le futur en définissant clairement ce à quoi nous voulons aspirer et ce à quoi nous voulons renoncer en tenant compte d'éléments oubliés du passé, qui ont été ignorés ou mésinterprétés par les légendes nationales, ensevelis sous les décombres des confrontations réelles entre pays européens. 





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