samedi 5 mars 2011

[Libye 2011] Bombes et grands discours

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~ page commencée le 2, actualisée les 3, 4 et 5 mars 2011 ~

[Traduction] Muhammad min Libya : Préservons la révolution populaire libyenne

 (image : spiegel -. reuters)

~ mercredi 2 mars 2011 ~ 

Flux d'information : [Al Jazeera] [Guardian] [Le Monde] [France 24] [Der Spiegel]

Trois nouveaux faits (ou informations) marquent la journée :

- Le régime contre-attaque : des villes sont bombardées, on reconquiert ou tente d'investir quelques places fortes, des opposants et Libyens de l'Est sont arrêtés à Tripoli.

-  Pendant ce temps, le colonel K. tient un discours fleuve (~2h30) à l'occasion du 34e anniversaire de la Jamahiriya (1977). Il dit quelque chose qui est sans doute vrai : toute intervention de l'Otan ou de l'Onu occasionnerait un massacre, une situation comparable au Vietnam ou à l'Afghanistan. De leur côté, les USA  redoutent que la Libye s'enfonce "dans le chaos" pour devenir une "Somalie géante" (AFP) .

- Enfin, le chiffre énorme de 6000 morts depuis le 17 février est maintenant avancé (par la Ligue libyenne des droits de l'Homme).

Ce soir, France 24 donne d'autres chiffres : Plus de 180.000 personnes ont quitté la Libye, a déclaré Melissa Fleming, porte-parole du Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU. Elle précise que 77 320 personnes ont franchi la frontière libyo-égyptienne, parmi lesquelles une grande majorité d'Égyptiens. Un nombre similaire de réfugiés aurait quitté le pays pour la Tunisie ; un passage devant lequel 30.000 personnes seraient toujours retenues. (Source AP)


Voici quelques extraits conséquents du discours, de la "performance" du colonel K., dans sa langue natale avec un voice-over anglais, devant un parterre de caciques acquis à sa cause, ponctuée de manifestations d'une claque excitée et d'ambienceurs déchaînés, assaisonnée de quelques commentaires de la BBC. - On reconnaîtra également des correspondants étrangers dans l'assistance. - C'est une playlist de 5 vidéos.


Je ne peux pas m'empêcher de penser au 40e anniversaire de la RDA, le 7 octobre 1989. Les célébrations furent menées en grande pompe, les manifestations réprimées durement, le régime mettait en scène sa dernière apparition sur la scène de l'Histoire. Un mois plus tard, le 9 novembre au soir, les postes frontières de Berlin ont laissé passer le peuple de l'Est. La nuit la plus folle que la ville n'ait vécue. Et le régime de la Stasi disparut tel un mauvais rêve, comme les assassins de la SS et de la GeStaPo ont disparu du jour au lendemain, le 8 mai 1945, du paysage allemand en ruines. - C'est pourquoi je reste raisonnablement optimiste, convaincu que, vingt ans plus tard, la Guerre Froide est en train de s'achever, enfin, au Sud de la Méditerranée. L'Histoire a ceci de particulier que l'on ne peut pas revenir en arrière. Si l'on rate sa marche, on se fait broyer ! Voilà pourquoi je reste raisonnablement optimiste, et que je ne vois dans se discours, assorti de bombardements, qu'une posture anachronique (et chancelante) d''un vieux révolutionnaire qui a raté sa marche !

Berlin-Est, 7-10-1989. Parade militaire en présence de M. Gorbatchev !

~ jeudi 3 mars 2011 ~

Flux d'information : [Al Jazeera] [Guardian] [Le Monde] [Der Spiegel]

Contre-offensive du régime et résistance des rebelles à Brega et Aldabiya (reportage d'Al Jazeera publié aujourd'hui, commentaires en anglais)



À propos de ces attaques sur la résistance libyenne, Le Monde rapporte ce matin :  De nouvelles frappes aériennes ont visé jeudi la ville de Brega, dans l'est de la Libye, selon un témoin, cité par Reuters. La ville a fait l'objet d'une lutte violente mercredi entre les rebelles et les forces fidèles à Mouammar Kadhafi mais semble être restée sous contrôlé insurgé. Elle abrite l'un des deux grands terminaux pétroliers du pays.  - Et : Armés de lance-roquettes et de missiles antichars et antiaériens, les opposants libyens se préparent à de nouvelles offensives pour défendre la ville d'Ajdabiya, située à 160 km au sud de Benghazi, qui abrite une base militaire et un dépôt d'armes, indique Reuters. Les insurgés montrent plus d'enthousiasme que d'expérience dans leur utilisation des armes mais sont déterminés à tenir la ville, affirme l'agence. Les partisans de Kadhafi ont bombardé la ville mercredi tandis que des forces terrestres ont attaqué en vain Brega, à 75 km à l'ouest.

Sur le plan diplomatique, Hugo Chavez, le président du Vénézuela, autre grand pays producteur de pétrole, a proposé une médiation entre le régime libyen et les opposants, qui a été acceptée par colonel K et la Ligue Arabe. Mais la répression massive des manifestations pacifiques par un régime dictatorial et suranné a contraint l'opposition libyenne à la résistance armée pour obtenir la chute du tyran et de son clan. Dès lors, toute offre de négociation se heurte à un rejet massif dans l'Est libyen. Et la France, par la voix du nouvel arrivant au Quai d'Orsay, Alain Juppé, a également rejeté cette proposition : "Toute médiation permettant au colonel Kadhafi de se succéder à lui-même n'est évidemment pas la bienvenue" (Le Monde). - Ce soir,  le président Obama abonde dans ce sens : "La violence doit cesser. Kadhafi a perdu la légitimité de gouverner, il doit partir." (Al Jazeera)

L'interdiction de survol du territoire libyen est toujours une "option" en discussion : Se joignant à son homologue britannique David Cameron, Alain Juppé... vient d'affirmer que la France et la Grande-Bretagne étaient prêtes à agir pour planifier une zone d'exclusion aérienne si la force était utilisée contre les civils (Le Monde). - Si la sécurisation du ciel de Libye par l'aviation occidentale est largement approuvée par la population, l'idée d'une intervention terrestre est tout aussi massivement rejetée. L'article du blogueur Muhammad min Libya, qui est à Tripoli, explique pourquoi.



Pendant ce temps, un blocus maritime est déjà en train de se mettre en place, même si les raisons avancées sont d'abord humanitaires : certains navires ont pour mission de rapatrier des réfugiés, bloqués à la frontière tunisienne où la situation avait atteint un "niveau de crise" ce matin. Mais cela n'empêche pas qu'une véritable flotte de guerre prend peu à peu position au large des côtes libyennes.

Ce soir, on apprend plusieurs choses  : Selon un appel urgent de Free Ulema - Libya, un réseau de théologiens et d'érudits du pays, le régime est en train de procéder à des kidnappings massifs à Tripoli pour "nettoyer la ville" (Al Jazeera), une action déjà commencée avant-hier contre les Libyens de l'Est séjournant dans la capitale, et qui viserait à présent les mouvements de jeunesse. - Luis Moreno-Ocampo, procureur à la Cour pénale internationale de La Haye, annonce l'ouverture d'une enquête sur le clan Kadhafi, suspecté de crimes contre l'humanité (dans une interview à El Pais). - Le ministre vénézuélien de l'Information Andres Izarra a déclaré que plusieurs ministres des Affaires étrangères d'Amérique du Sud appartenant à l'alliance de l'Alternative bolivienne (lancée par Hugo Chávez) se réuniront le 11 mars pour discuter de l'offre de paix (de médiation). (Guardian) - Ça tombe le même jour que le conseil européen extraordinaire sur la "crise" libyenne...

Et d'ici là ? Le stock d'armes, de machines de guerre, dont dispose le régime est important. Le colonel K. a acheté des Mirage français. Et des hélicoptères de combat russes. D'ailleurs, le Spiegel rapporte qu'en raison des événements actuels, la Russie risque fort de voir s'envoler un contrat de vente d'armes à hauteur de quatre milliards de dollars ! - J'avais déjà remarqué cette contradiction en 2003. Si le président Chirac a refusé l'intervention en Irak aux côtés des États-Unis et du Royaume-Uni, l'industrie française de l'armement a fourni une partie de "l'équipement" qui a servi au massacre.

"Nous sommes le peuple", ont scandé les Allemands de l'Est lors des manifestations pacifiques qui ont précédé la chute du Mur, inéluctable parce qu'un système entier  - le communisme dictatorial - s'effondrait. - "Nous sommes le peuple", c'est ce que sont en train de dire, à leur façon, les Libyens. Car c'est le système des dictatures post-coloniales soutenues par feu le système communiste (puis également par les Occidentaux) qui est en passe d'être balayé par le vent de l'Histoire. - Le retard s'explique par le caractère récent de ces États, formés à la faveur de la vague d'indépendance autour de l'année 1960. Les États communistes du Pacte de Varsovie sont nés plus tôt, après la défaite du fascisme en 1945  - Dans cette hypothèse, la chute du régime Kadhafi est aussi inéluctable que la destruction du Rideau de Fer. Et l'Algérie suivra. Car ce ne sont plus que des oligarchies anachroniques, des façades lézardées, que plus personne (ou presque) ne soutient.  ...

~ vendredi 4 mars 2011 ~

Flux d'information : [Al Jazeera] [Guardian] [Le Monde] [France 24] [Der Spiegel]

La ville de Zaouia [~50km de Tripoli] est apparemment reprise par le régime d'après la TV d'État qui reconnaît cependant l'existence de "poches de résistance" ; selon des témoins, il y aurait eu au moins 30 morts (Reuters). Ces images, mises en ligne aujourd'hui vers 16:00, sont très violentes (source non vérifiée, mais leur authenticité est hors de doute). Selon le Guardian, elles ne datent pas d'aujourd'hui, mais de "quelques jours"...


[17:12] Reuters cite un témoin à Zaouïa, où près de 2.000 anti-Kadhafi tentent de reprendre le contrôle de la ville : "Toutes nos forces sont acculées sur le square. Nous sommes attaqués par l'Est et l'Ouest. Nous nous battrons jusqu'à la fin."  (Le Monde)

[17:51] Un habitant de Zaouïa confirme à la BBC que des résistants tentent de reprendre la ville et que les combats continuent (Le Monde).

[17:59] Des hommes armés ont ouvert le feu sur des foules manifestant à Tripoli qui criaient "Kadhafi est l'ennemi de Dieu". (Source : Reuters) (France 24)

[18:30] Des habitants de Tripoli décrivent à la BBC la situation dans la capitale : "Beaucoup de personnes ont été arrêtées ; nous ne savons pas où elles sont emmenées. C'est très effrayant. La place du centre est remplie d'étrangers, enrôlés par Kadhafi. Ils contrôlent la situation en ce moment."  (Le Monde)

La carte de Libye, ce 4 mars 2011 : 

Losanges verts : gouvernement ; rouges : insurgés ; noirs : incertain ; ronds bleus : gaz / pétrole
Cercles rouges : combats. - Sur le site du Guardian, cette carte est interactive...

Dans la journée, on a appris plusieurs heurts et des bagarres à Tripoli, où les journalistes étrangers ont été empêchés de travailler ; des affrontements à Ras Lanouf, ville reprise par le régime (tenue par l'opposition jusqu'à dimanche), où "des bombardements intenses et des tirs d'artillerie" ont été entendus (AFP) - [actualisation] ce soir, Ras Lanouf serait à nouveau contrôlé par les "rebelles", il y aurait de nombreux morts et blessés (Le Monde) ; une offensive, hier soir, sur Misrata, toujours aux mains des insurgés ...

Et voici l'interview de Saif al-Islam Kadhafi, diffusée sur Al Jazeera aujourd'hui à 15:30 (en anglais)


Cet entretien est en complet décalage par rapport aux événements. Le fils Kadhafi reconnaît certes qu'il y a "des problèmes" à l'est, notamment à Benghazi, où des "terroristes" feraient la loi. Mais il continue de nier catégoriquement le caractère insurrectionnel de la situation, ainsi que les crimes que le régime commet sur la population, en particulier les bombardements. Et surtout, il pense que tout cela n'a rien à voir avec son père et son clan. Il soutient même que sa famille ne détient aucun avoir à l'étranger. - Anita McNaught, l'intervieweuse d'Al Jazeera fait, quant à elle, de l'excellent travail : elle pousse Saïf al-Islam dans ses retranchements sans jamais le fâcher. Mais celui-ci balaye toutes les questions du revers de la main, comme s'il s'agissait de faux problèmes. Le clan Kadhafi est en train de se mettre à dos toute la communauté internationale ? - Encore un coup des Américains et de l'Otan. - Ceci dit, la journaliste n'a pas osé aborder la procédure pour crimes contre l'humanité, qui est en train de s'engager à La Haye. - Se serait-il fâché ? - Parmi toutes les fausses explications de la situation, Al Qaida n'a pas été citée, cette fois. Mais le fils Kadhafi a promis à nouveau des réformes, une Constitution, des "nouvelles lois", la "liberté d'expression", une "société civile", la démocratie. Et d'ajouter qu'il en avait déjà parlé voici dix ans mais qu'on lui avait "ri au nez". Ah ? Un petit aveu : ces choses n'ont donc pas existé pendant 42 ans, elles étaient même... risibles, ridicules ! À présent le voici qui promet encore. Mais personne de ceux à qui il s'adresse (les "insurgés") ne peut l'entendre dans ce bruit de bombes et d'artillerie lourde !

Du côté diplomatique, si le régime a officiellement accepté la médiation de Hugo Chávez, celle-ci est refusée par les opposants (le Conseil intérimaire à Benghazi) et par les puissances occidentales, États-Unis en tête, qui réclament le départ pur et simple du colonel K.

Ceux qui s'enfuient vers la frontière tunisienne sont harcelés par les troupes du régime qui en contrôlent l'accès et les empêchent de progresser, leur confisquent les téléphones etc. - De l'autre côté, la catastrophe humanitaire semble évitée, des avions européens font la navette entre l'île de Djerba et Le Caire pour rapatrier les Égyptiens, on suppose également que les équipes occidentales amènent des vivres, des produits de première nécessité, du matériel médical etc. - À l'Est. les unités de secours occidentales (françaises) ont pu rejoindre Benghazi.

Le moins que l'on puisse dire ce soir, c'est que la situation reste extrêmement tendue et précaire, il y a eu de nombreux morts, des blessés qui n'ont pas pu être soignés, notamment à Zaouia, où les "poches de résistance" doivent vivre une nuit épouvantable, en ce moment. Il faut rappeler qu'avant l'attaque de ce jour, la ville était déjà encerclée par les troupes du régime et commençait à être asphyxiée. Elle est trop proche de Tripoli (et beaucoup trop loin de Benghazi) pour espérer un quelconque renfort de l'extérieur : les insurgés sont donc (cette nuit plus que jamais) à la merci des milices du régime.

Ce soir, on apprend qu'une explosion a eu lieu dans un dépôt d'armes à une trentaine de kilomètres du centre de Benghazi, faisant au moins 17 morts (Associated Press). - Les causes - accident, sabotage ou attaque du régime - ne sont pas encore connues. Le journal israélien Haaretz, qui se base sur une dépêche de Reuters et une annonce d'Al Jazeera, affirme cependant qu'il s'agit d'un raid de l'aviation kadhafiste.

~ samedi 5 mars 2011 ~

Flux d'information : [Al Jazeera] [Guardian] [Le Monde] [France 24] [Der Spiegel]

 (image : libyafeb17.com)

Les combats continuent ce matin dans la ville de Zaouia, tandis que les insurgés déclarent contrôler le terminal pétrolier de Ras Lanouf.

[17:35] Selon le Guardian, 70 personnes seraient mortes aujourd'hui à Zaouïa. La ville a été la cible de deux attaques des forces de Kadhafi au cours de la journée : l'une dans la matinée l'autre dans l'après-midi, au cours de laquelle une trentaine de chars sont entrés en action  (in Le Monde) - Mais la place centrale et les alentours sont toujours défendus avec acharnement par les insurgés. Les troupes du régimes utilisent des tanks et des mortiers, tirant même sur une mosquée où des centaines de personnes se sont réfugiées.

À l'Est, la prise de Ras Lanouf par les anti-régime est confirmée. Dans leur avancée vers l'Ouest, les insurgés ont dépassé Ben Jawad, une petite localité à 150 km de Syrte, la ville d'origine du colonel K., leur prochain objectif. Ils attendent des renforts de Benghazi, d'où 7000 hommes sont déjà partis en direction de Tripoli, ces trois derniers jours (AFP). - Comme l'annonce Al Arabiya, plusieurs milliers de personnes se dirigent également vers cette cité symbolique depuis Bani Walid (district de Misrata, située à l'Ouest de Syrte).

La prise de Zaouia par les kadhafistes sera une victoire de Pyrrhus, lorsque les atrocités commises seront connues des Libyens, toujours privés d'Internet et de médias d'information étrangers. Nous-mêmes ne pouvons que conjecturer à partir des nouvelles très fragmentaires qui nous parviennent de cette ville martyre. J'ai pris l'habitude de ne pas montrer de vidéos violentes, en raison du voyeurisme extrême auquel elles nous condamnent, mais j'ai fait une exception ci-dessus (4 mars), pour montrer le courage des habitants de Zaouia, qui seront sans doute considérés comme des héros nationaux de la nouvelle Révolution libyenne, lorsque le pays sera libéré.

[19:05] À Benghazi, le Conseil national intérimaire de Libye a déclaré être l'unique représentant du pays Un comité de crise de trois membres, en charge des affaires militaires et des contacts avec l'étranger, a été formé. (AFP in Spiegel).

[19:40] Un "massacre" a été perpétré à Zawiyah [ou Zaouia], à l'ouest de Tripoli, a déclaré un médecin à l'AFP (France 24). "Ils ont tué ma fille", a-t-il ajouté en larmes (in Spiegel).

Ce soir, les nouvelles, déjà peu nombreuses et sans doute très incomplètes au cours de la journée, tarissent. Le Conseil intérimaire demande une zone d'interdiction de survol aux puissances occidentales, tout en restant fermement opposé à toute intervention terrestre. La France se joint au Royaume-Uni pour étudier cette "option". Sceptique, l'Allemagne estime qu'une telle opération est impossible sans l'appui de l'ONU. Or, le probable véto russe s'opposerait à un tel soutien. Quant aux généraux américains, ils considèrent que la mise en place de cette zone nécessite une attaque (destruction) préalable des forces aériennes du colonel K., ce qui en ferait une opération de guerre de grande envergure.

[20:35] Pénurie des produits de première nécessité à Benghazi (1,5 millions d'habitants) dont la population éprouve "des difficultés croissantes pour obtenir des produits frais, des médicaments et surtout de l'eau potable, comme le rapporte la BBC", qui relaye également des "appels au secours dramatiques" en provenance de Zaouia, en proie à des combats violents : "S'il vous plaît, aidez-nous, nous sommes en train de mourir ici. Tout ce dont nous avons besoin, ce sont de l'aide médicale et de la nourriture. De l'aide, s'il vous plaît", écrit Ahmed Al Ghzieri de Zaouia. (in Spiegel)

2 commentaires:

  1. de toutes les façons les libyens ont mis leurs propres doigts dans leurs yeux dans leurs anus je jure dans un proche délai ils sauront que le caca sent très mauvais.

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  2. n'avez-vous pas dit que kadafi est dictateur?Hé bien les libyens soyez rassurés vous avez eu un sang -sus,il boira vos sang,mangera vos chair,croquera vos os et enfin exploitera vos ressources:les européens ceux la même que vous appeliez d'antan les infidèles,ceux qui épousent leurs chiens et chiennes et qui mangent du porc.

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