Après le forfait des ministres centristes sous la présidence Sarkozy, Jean-Louis Borloo et Hervé Morin ("Nouveau Centre"), l'ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac, Dominique de Villepin ("République Solidaire"), mais aussi Corinne Lepage ("Cap21"), ancienne ministre de l'Environnement du gouvernement Juppé (1995-97) n'ont pas réuni les 500 signatures d'élus permettant de concourir à l'élection présidentielle.
Les électrices et les électeurs de droite et du centre n'auront donc, s'ils ne veulent pas sacrifier à la chimère souverainiste et populiste, le choix qu'entre deux candidats : le Président Sarkozy, qui brigue un second mandat, et le centriste François Bayrou ("MoDem"), qui avait tout de même réuni 18,5% des suffrages en 2007.
Sans vouloir me complaire dans de lourdes insinuations : le "président candidat" a dû batailler ferme pour obtenir cette tabula rasa. Parmi les éliminés, l'un ou l'autre aurait pu glaner de précieuses voix dans ce qu'il faut bien appeler le "camp sortant", puisque ses représentants exercent le pouvoir depuis maintenant dix ans, depuis la catastrophe de 2002.
Dès lors, François Bayrou n'est plus une véritable menace pour le "président sortant", qui peut diriger toute sa vindicte contre le "candidat socialiste" : c'est ce qu'il vient de faire ce 17 mars, comme le montre cette sélection AFP du discours de Chassieu (Lyon, Rhône).
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