21 janvier 2011
On trouvera, un peu plus loin dans ce blog, une chronique de la campagne française pour les élections présidentielles et législatives qui se dérouleront, sauf incident majeur, à partir de fin avril 2012. Les dates probables, qui attendent une confirmation officielle fin octobre 2011, sont les dimanches 22 avril et 6 mai 2012 pour les deux tours des présidentielles, puis les dimanches 10 et 17 juin 2012 pour les deux tours des législatives. - Entre-temps, il y aura eu des élections cantonales les 20 et 27 mars 2011 qui concerneront les 2023 cantons (sur 4039) renouvelés en 2004 (ici), ainsi que des sénatoriales partielles (165 sièges sur 348) en septembre 2011 (là). - La date limite d'inscription sur les listes électorales pour les présidentielles sera très probablement fixée au samedi 31 (i. e. vendredi 30) décembre. La publication de la liste officielle des candidats pourrait intervenir le lundi 19 mars 2012 et la campagne officielle débuter le 9 avril pour se clore le vendredi 20 avril 2012 à minuit. 32 heures plus tard, les bureaux de vote métropolitains ouvriront leurs portes.
Malgré
un certain nombre de simulacres et de manipulations, de promesses non
tenues, ou intenables, et de retournements de veste spectaculaires, je
continue de croire à la démocratie. Car pour l'heure, il n'y a pas de
système alternatif garantissant la liberté d'expression, d'opinion, de
pensée des citoyens. - L'élection présidentielle, qui conditionne
nécessairement celle du parlement, programmée dans la foulée, ne
devrait donc pas être prise à la légère. Il ne faudrait pas que
l'opinion se laisse influencer par certaines manipulations et
prestations médiatiques, ou par la publication incessante de sondages,
qui tentent d'anticiper dans une sphère purement virtuelle - et
finalement d'influencer - le vote effectif des citoyens. Dès lors, il
s'agit surtout de prendre au sérieux le droit de vote, qui est
également l'un des devoirs essentiels de tout citoyen responsable.
Dans cette chronique, mon ambition sera d'abord celle d'un archiviste, qui "compile" ou regroupe et classe les contenus touchant aux échéances électorales de 2012, afin que les gens intéressés ou concernés puissent les trouver et les consulter plus facilement, maintenant ou plus tard. - Mon travail consiste également à sélectionner et à mettre en forme les contenus, à la manière d'un éditeur qui débroussaille la jungle des informations pour garder l'essentiel en éliminant l'accessoire. Or, qu'est-ce qui est important et qu'est ce qui ne l'est pas ? Qui peut savoir aujourd'hui ce qui comptera demain, ou sera sans intérêt ? Vos messages m'aideraient surement à faire la part des choses. - Enfin, la tache la plus passionnante mais aussi la plus difficile, que je me fixe, concerne la rédaction de billets d'humeur où je m'efforcerai de mettre un mouchoir sur mes convictions politiques et les indignations qui, forcément, les accompagnent. Je sais bien que je ne tiendrai pas jusqu'au bout. Plus les élections approcheront, plus les masques tomberont. Le mien, mais aussi ceux de tous les autres.
Dans cette chronique, mon ambition sera d'abord celle d'un archiviste, qui "compile" ou regroupe et classe les contenus touchant aux échéances électorales de 2012, afin que les gens intéressés ou concernés puissent les trouver et les consulter plus facilement, maintenant ou plus tard. - Mon travail consiste également à sélectionner et à mettre en forme les contenus, à la manière d'un éditeur qui débroussaille la jungle des informations pour garder l'essentiel en éliminant l'accessoire. Or, qu'est-ce qui est important et qu'est ce qui ne l'est pas ? Qui peut savoir aujourd'hui ce qui comptera demain, ou sera sans intérêt ? Vos messages m'aideraient surement à faire la part des choses. - Enfin, la tache la plus passionnante mais aussi la plus difficile, que je me fixe, concerne la rédaction de billets d'humeur où je m'efforcerai de mettre un mouchoir sur mes convictions politiques et les indignations qui, forcément, les accompagnent. Je sais bien que je ne tiendrai pas jusqu'au bout. Plus les élections approcheront, plus les masques tomberont. Le mien, mais aussi ceux de tous les autres.
AJOUT
(25 avril 2011)
J'avoue que
j'ai de solides convictions politiques, mais je ne voudrais pas les
afficher outre mesure ici. Je crois à la démocratie qui permet
l'expression libre des citoyens et donc le pluralisme politique. - Les
questions sont pourtant nombreuses : La démocratie telle qu'elle se
pratique aujourd'hui en Occident est-elle perfectible ? Ce modèle est-il
exportable ? Doit-il être adapté ? N'y a-t-il qu'une seule alternative
politique, à savoir démocratie ou dictature ? - Il faut ajouter qu'en
Occident, on pratique de plus en plus une forme de "démocratie
virtuelle", orchestrée par les médias et les médiatiques, qui cherche à
se substituer de manière insidieuse à ce qu'il faut appeler en retour la
"démocratie réelle", c'est-à-dire un engagement, un combat, un débat
politiques autour de problèmes réels de la vie publique d'un pays et la
prise en compte des attentes légitimes des ses citoyens, en particulier
dans le domaine économique et social. - Un autre problème majeur
concerne la rupture de l'alliance théologico-politique, qui n'est pas
consommée dans un grand nombre de pays de culture musulmane. Or, il est
difficile d'imaginer une démocratie non fondée sur la laïcité, qui
puisse permettre la libre expression de la pensée, des convictions, de
la foi, tout en respectant les sentiments, opinions, idées d'autrui. Car
l'intolérance et le cynisme sont les deux mamelles de la tyrannie ! -
Il n'est pas inutile de rappeler ici que l'Occident chrétien a mis des
siècles pour se défaire de l'Inquisition médiévale. Et la bataille
finale fut sanglante. - On notera au passage que le premier guillotiné
mourut le 25 avril 1792 (place du Carrousel à Paris) et que
l’inquisition chrétienne s'était maintenue jusqu'en 1781 : la dernière
femme brûlée vive sur un bûcher mourut à Séville, le 7 novembre de
cette année-là. - Un battement de 11 ans seulement entre la terreur des
uns et celle des autres ! Comme si les civilisations humaines étaient
condamnées à replonger sans cesse dans la barbarie. - Tout le problème
du monde contemporain est de sortir de ce sillon sanglant qui, depuis la
nuit des temps, traverse les civilisations humaines comme un fil rouge.
- Au vingtième siècle, le sommet absolu de l'horreur a été atteint à
plusieurs reprises. Or, ceux qui se sont engouffrés dans la spirale de
l'abjection et de l'inhumanité se voulaient éminemment "civilisés" et
"cultivés" : les grandes cultures espagnole, italienne, austro-allemande
étaient là pour témoigner du raffinement de ces peuples, dont
l'affrontement final aura fait 65 millions de morts dont quelque 42
millions de civils en seulement six ans (1939-45). - Un record absolu !
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