jeudi 26 décembre 2013

Et si les femmes étaient vraiment l'avenir de l'Homme ?

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Josephine Witt, étudiante en philosophie à Hambourg


 

D'abord la question rhétorique habituelle : Comment les femmes se comportent-elles aux postes de dirigeants ? Et la réponse rituelle : Regardez donc Mesdames Thatcher, Merkel...


Pour bétonner le tout, cette enquête réputée scientifique, promue en mars 2013 par le très sérieux quotidien Le Monde :


Il n'y a pas de différence majeure entre les dirigeants hommes et femmes. Leurs traits de personnalité et leur style de leadership sont les mêmes. Le sexe n'est pas une variable pertinente. Telle est la conclusion d'une recherche effectuée en compilant les résultats de 25 enquêtes européennes et américaines sur les qualités attribuées à quelque 20 000 cadres dirigeants, 12 593 hommes et 7 016 femmes, complétés par une étude strictement française ("L'impact du genre sur les traits de personnalité des leaders et les effets sur leur style de leadership", thèse de doctorat).


Imparable, cette logique universitaire positiviste : vous lâchez une femme dans un univers patriarcal rodé depuis des dizaines de milliers d'années et vous voyez ce qui se passe. - Oui, comment faut-il donc être pour accéder à un poste de dirigeant ou de dirigeante dans le monde actuel ? - Du pareil au même, il faut ressembler au modèle unisexe préfabriqué dans les écoles spécialisées.



Alors ? - Que pouvons-nous attendre des femmes pour réformer une humanité agressive, guerrière, exterminatrice ?


La réponse ne m'appartient pas. D'ailleurs, la réponse n'est pas en paroles mais en actes. Qui devraient viser l'indispensable apaisement de l'Homme. Pour autant que celui-ci prétende encore à un avenir sur cette planète.


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Mlle Witt, membre des Femen, ce 25 décembre 2013 en la cathédrale de Cologne
[ compte-rendu des actions @ Le Point ]



Épilogue


La jeune femme a pu quitter le poste de police où elle a été amenée après son action. Connu comme défenseur de la ligne dure, anti-réformiste, de l'Église catholique, l'archevêque Meisner, dont ce fut la dernière messe, a inclus la "jeune femme dérangée" dans ses prières consécutives. Mais un peu plus tard, il a également porté plainte contre elle pour "violation de domicile" et "trouble de l'exercice d'un culte".


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Commentaires


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Mais elles le sont Skarlet..elles le sont..en doutiez vous ?..


Écrit par : hubert41 | 26 décembre 2013

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Quand je vois les bonnes femmes "assimilées" ("patriarcalisées"), j'ai quelques doutes... mais ces Femen dont la fraîcheur change un peu du féminisme petit-bourgeois, je vous avoue que ça me redonne un peu d'espoir, sur le moment...

Écrit par : sk | 26 décembre 2013

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Très jolis poumons, l'étudiante en philo !!!

Bonne fêtes et bonne années, mon cher SK !!

Écrit par : Marc | 26 décembre 2013

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A toi aussi, Marc !


Écrit par : sk | 27 décembre 2013

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Pourquoi les femmes de gouvernement se comportent elles comme des hommes de gouvernement? Bah, parce que les femmes et les hommes, c'est du pareil au même, on ne peut à la fois défendre la parité et supposer son contraire.


Écrit par : nolats | 29 décembre 2013

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Bonjour nolats, je reconnais - et je salue - votre esprit de contradiction : alors comme ça vous venez m'ôter un dernier espoir de changement - de mutation - de cette humanité agressive et incontrôlée ?

Le sujet est vaste, et je ne l'ai abordé que de façon anecdotique... mais peut-être aurons-nous l'occasion de l'approfondir, ici ou ailleurs...

Bon courage pour la suite et mes respects pour tous ces débats contradictoires !

Écrit par : sk | 30 décembre 2013

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Mon commentaire à ce sujet a été censuré par le Spiegel (pourtant libéral et plutôt à gauche), probablement parce qu'il existe toujours (nous sommes bientôt en 2014), dans le code pénal allemand, un paragraphe 166 punissant la blasphémie, chose à peine imaginable pour un français!

J'y avais seulement dit que le dieu monothéiste doit être un gynécophobe incorrigible puisque le cardinal Meisner a été obligé de reconsacrer l'autel ainsi souillé par les émanations féminines. c.q.f.d.

Écrit par : deltametro2 | 30 décembre 2013

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Hallo deltametro !


Autre différence : la "Kirchensteuer", cet impôt obligatoire dont il faut s'acquitter si on déclare une confession en Allemagne. Sinon il faut "quitter" l'Église et donc renoncer au mariage, à l'enterrement religieux etc. Pour dire que les Églises allemandes sont riches. S'ajoute une certaine arrogance avec l'élection du cardinal Ratzinger et le titre de l'hyper-populiste Bild : "Nous sommes Pape !" - Mlle Witt s'est attaquée à du lourd !

Écrit par : sk | 30 décembre 2013

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