A l'ère d'Internet, un certain nombre de personnalités en pays germaniques, où l'on peut, au même titre que les médecins, arborer fièrement son titre de docteur en sciences humaines, doivent craindre pour ce préfixe prestigieux, si elles ont triché lors de la rédaction de leur thèse. Zu Guttenberg (CSU), naguère ministre allemand de la Défense et favori pour la succession d'Angela Merkel, en a récemment fait les frais : démission, déshonneur...
Actuellement, c'est la ministre fédérale de l'Education et de la Recherche, Annette Schavan (CDU), qui est dans le collimateur des fouines qui, avec les moteurs de recherche, ont toutes les facilités du monde pour dénicher des passages qui, s'ils ne comportent pas de guillemets, n'en sont pas pour autant de la plume de l'auteur : on appelle cela du plagiat ou, en d'autres termes, de la triche...
Or, en pays germaniques, on ne triche pas, comme on ne traverse pas un passage clouté au rouge : c'est donner le mauvais exemple aux enfants et c'est dangereux, car les automobilistes ne calculent pas les piétons "anarchistes". En fait, on part du principe que vous êtes honnête, que vous faites ce que vous dites, que vous dites ce que vous êtes. Pour preuve : il n'y a pas de portillons automatiques dans le métro de Berlin...
Mais si vous avez le malheur, non seulement de tricher, mais d'être découvert, votre vie publique est définitivement fichue. Ainsi, l'université de Düsseldorf vient de diligenter une procédure à l'encontre d'Annette Schavan afin de savoir si elle peut toujours se prévaloir de son titre de docteur. Dans le cas contraire, la sanction serait immédiate : déshonneur, démission...
Certains essayent cependant de s'accrocher, comme l'ancien Président fédéral, Christian Wulf (CDU), qui s'était fait construire une villa aux frais de la princesse. Pendant un temps, il a essayé de louvoyer, de faire des cachoteries, de s'excuser, mais rien à faire : démission, déshonneur... et divorce !
Actuellement, c'est la ministre fédérale de l'Education et de la Recherche, Annette Schavan (CDU), qui est dans le collimateur des fouines qui, avec les moteurs de recherche, ont toutes les facilités du monde pour dénicher des passages qui, s'ils ne comportent pas de guillemets, n'en sont pas pour autant de la plume de l'auteur : on appelle cela du plagiat ou, en d'autres termes, de la triche...
Or, en pays germaniques, on ne triche pas, comme on ne traverse pas un passage clouté au rouge : c'est donner le mauvais exemple aux enfants et c'est dangereux, car les automobilistes ne calculent pas les piétons "anarchistes". En fait, on part du principe que vous êtes honnête, que vous faites ce que vous dites, que vous dites ce que vous êtes. Pour preuve : il n'y a pas de portillons automatiques dans le métro de Berlin...
Mais si vous avez le malheur, non seulement de tricher, mais d'être découvert, votre vie publique est définitivement fichue. Ainsi, l'université de Düsseldorf vient de diligenter une procédure à l'encontre d'Annette Schavan afin de savoir si elle peut toujours se prévaloir de son titre de docteur. Dans le cas contraire, la sanction serait immédiate : déshonneur, démission...
Certains essayent cependant de s'accrocher, comme l'ancien Président fédéral, Christian Wulf (CDU), qui s'était fait construire une villa aux frais de la princesse. Pendant un temps, il a essayé de louvoyer, de faire des cachoteries, de s'excuser, mais rien à faire : démission, déshonneur... et divorce !
(à suivre)
P.S.: Les germanophones peuvent consulter le blog schavanplag où un certain nombre de passages douteux de la thèse en question sont répertoriés...
Annette Schavan, photo REUTERS @ Der Spiegel
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