Photo AFP @ Süddeutsche Zeitung
Comme titre la Süddeutsche, les 98% de suffrages qui, lors du congrès de la CDU, reconduisent la chancelière à la tête du parti font naître "l'espoir d'une régence éternelle". Selon le commentaire de Hermann Prantl, cet exercice d'autosatisfaction se berce dans l'illusion d'avoir déjà battu le SPD...
Si les deux fronts se précisent - d'un côté l'alliance "rouge-verte" (SPD/Ecologistes) et de l'autre le pacte "noir-jaune" (CDU/CSU/FDP) actuellement au pouvoir - l'ambiance générale est à une nouvelle "Grande Coalition" pour octobre 2013, c'est-à-dire un dispositif gouvernemental très allemand où droites et gauches se neutralisent...
Cependant, Angela Merkel a un sacré avantage : elle est populaire, sans doute bien davantage que son challenger Peer Steinbrück (SPD) qui continue de traîner sa casserole de conférencier superbement rémunéré. Et si, au pays du "champion du monde de l'export", le travailleur allemand a tout de même du mal à joindre les deux bouts, il le doit en grande partie à la dérégulation du marché du travail, parachevé entre autres par le social-démocrate Gerhard Schröder qui, à l'image de son collègue britannique Tony Blair, n'a pas vraiment mené la politique sociale que l'on attend traditionnellement de la gauche...
Ainsi, les frontières s'effacent, les fronts molissent et, pendant ce temps, le marché et la finance continuent de régenter un monde soi-disant globalisé, tandis que ce qu'il est convenu d'appeler "la démocratie" semble de plus en plus vouée à n'être qu'une agitation de façade ou, au choix, une idéologie pour tromper les gens sur la réalité du pouvoir...
Cependant, Angela Merkel a un sacré avantage : elle est populaire, sans doute bien davantage que son challenger Peer Steinbrück (SPD) qui continue de traîner sa casserole de conférencier superbement rémunéré. Et si, au pays du "champion du monde de l'export", le travailleur allemand a tout de même du mal à joindre les deux bouts, il le doit en grande partie à la dérégulation du marché du travail, parachevé entre autres par le social-démocrate Gerhard Schröder qui, à l'image de son collègue britannique Tony Blair, n'a pas vraiment mené la politique sociale que l'on attend traditionnellement de la gauche...
Ainsi, les frontières s'effacent, les fronts molissent et, pendant ce temps, le marché et la finance continuent de régenter un monde soi-disant globalisé, tandis que ce qu'il est convenu d'appeler "la démocratie" semble de plus en plus vouée à n'être qu'une agitation de façade ou, au choix, une idéologie pour tromper les gens sur la réalité du pouvoir...
Quelques sondages récents, laissant présager une nouvelle "Grande Coalition" pour 2013
@wikipedia
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Institut | Date | CDU/CSU | SPD | B'90/Verts | FDP | LINKE | PIRATEN | Divers |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Emnid | 02.12.2012 | 38 % | 28 % | 14 % | 4 % | 8 % | 4 % | 4 % |
twittprognosis | 28.11.2012 | 35 % | 28,5 % | 11,5 % | 5 % | 9 % | 6,5 % | 4,5 % |
FG Wahlen | 28.11.2012 | 38 % | 29 % | 15 % | 4 % | 7 % | 4 % | 4 % |
Forsa | 28.11.2012 | 37 % | 26 % | 16 % | 4 % | 8 % | 4 % | 5 % |
Emnid | 25.11.2012 | 38 % | 29 % | 15 % | 4 % | 7 % | 4 % | 3 % |
Infratest | 23.11.2012 | 39 % | 29 % | 15 % | 4 % | 6 % | 4 % | 3 % |
GMS | 22.11.2012 | 37 % | 26 % | 16 % | 4 % | 8 % | 4 % | 5 % |
Forsa | 21.11.2012 | 36 % | 26 % | 16 % | 4 % | 8 % | 5 % | 5 % |
Allensbach | 21.11.2012 | 37,5 % | 31,0 % | 12,5 % | 4,0 % | 6,5 % | 4,0 % | 4,5 % |
Emnid | 18.11.2012 | 39 % | 28 % | 13 % | 4 % | 7 % | 5 % | 4 % |
FG Wahlen | 16.11.2012 | 39 % | 30 % | 13 % | 4 % | 6 % | 4 % | 4 % |
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