178 sièges pour la gauche, 170 pour la droite, voilà le nouveau rapport de force au Sénat après la sénatoriale partielle de dimanche dernier (25 septembre 2011) dont, en "amont", personne n'a vraiment parlé, alors qu'à chaque couac politique, aussi insignifiant fût-il, nos auto-proclamés "éditorialistes" ruent dans les brancards avec leurs voix amplifiées par les médias sponsorisés ...
Personne n'a vraiment parlé de cette élection qui concernait les "grands électeurs" : c'est donc que le "petit peuple" n'a droit à l'information et aux "analyses", aux "lumières" des commentateurs, que s'il est lui-même sollicité ?
Puisque le Sénat est tenu par la droite depuis le début de la 5e République (1958), gageons que si le status quo avait été maintenu, l'affaire n'aurait pas fait tant de bruit. Or, comme on peut le lire dans Le Monde (édition du lundi après-midi, antidatée du mardi 27 septembre 2011), "lorsque Nicolas Sarkozy a été élu président de la République, en 2007, la droite détenait 203 sièges au Sénat, contre 128 à la gauche." - Dans cet article à la Une, Patrick Roger qualifie donc de "séisme" le résultat de la sénatoriale partielle de dimanche. Cette "victoire de la gauche" s'inscrit dans une "poussée de l'opposition" (François Fillon) après les municipales de 2008, les régionales de 2010 et enfin les cantonales de 2011.
Selon les commentateurs, l'actuel président de la République, très probablement candidat à sa propre succession, "fait le dos rond" : il ne s'est pour l'instant exprimé ni sur l'affaire dite de Karachi, qui met en cause certains de ses collaborateurs, ni sur le résultat pour le moins surprenant de cette sénatoriale partielle qui s'ajoute aux échecs précédents du "pouvoir sortant". A ses lieutenants Copé et Fillon de faire le travail de com' ...
Selon les commentateurs, l'actuel président de la République, très probablement candidat à sa propre succession, "fait le dos rond" : il ne s'est pour l'instant exprimé ni sur l'affaire dite de Karachi, qui met en cause certains de ses collaborateurs, ni sur le résultat pour le moins surprenant de cette sénatoriale partielle qui s'ajoute aux échecs précédents du "pouvoir sortant". A ses lieutenants Copé et Fillon de faire le travail de com' ...
Premier responsable : la réforme territoriale ("intercommunalité") dont Jean-Claude Gaudin (UMP) affirme qu'elle "paraît compliquée à beaucoup. On ne voyait pas l'urgence de toutes ces modifications". Et son camarade André Dulait de renchérir : "je pense que le président de la République ne nous a pas forcément rendu service. La réforme territoriale nous effrite" (!) (in Le Monde, art.cit., p.10). - A demi mot, on laisse donc entendre que l'actuel président de la République a été sanctionné par un certain nombre d'élus qui ont participé à ce "suffrage indirect" ; cependant, la "réforme territoriale" n'est sans doute qu'un grief parmi d'autres ...
A venir, ce qui est qualifié de "troisième tour" de ces sénatoriales : l'élection, samedi prochain, du nouveau président du Sénat (la chambre haute du Parlement). L'encyclopédie Wikipédia rappelle que : "Son rôle est de représenter le Sénat et de diriger les débats de cette assemblée. Il doit être consulté par le président de la République lorsque ce dernier souhaite dissoudre l'Assemblée nationale ou mettre en œuvre des pouvoirs exceptionnels (Article 16 de la Constitution). Le président du Sénat assure l'intérim en cas de vacance de la Présidence de la République (mais sans le droit de recourir au référendum, de dissoudre l'Assemblée nationale ou de demander une révision de la Constitution). Cela est arrivé deux fois, lors de la démission du général de Gaulle (1969) et lors de la mort de Georges Pompidou (1974), les deux fois cet intérim a été assuré par Alain Poher. De par cette attribution, le président du Sénat peut devenir le premier personnage de l'État dans l'ordre constitutionnel, pendant cet intérim" (ici, je souligne).
A venir, ce qui est qualifié de "troisième tour" de ces sénatoriales : l'élection, samedi prochain, du nouveau président du Sénat (la chambre haute du Parlement). L'encyclopédie Wikipédia rappelle que : "Son rôle est de représenter le Sénat et de diriger les débats de cette assemblée. Il doit être consulté par le président de la République lorsque ce dernier souhaite dissoudre l'Assemblée nationale ou mettre en œuvre des pouvoirs exceptionnels (Article 16 de la Constitution). Le président du Sénat assure l'intérim en cas de vacance de la Présidence de la République (mais sans le droit de recourir au référendum, de dissoudre l'Assemblée nationale ou de demander une révision de la Constitution). Cela est arrivé deux fois, lors de la démission du général de Gaulle (1969) et lors de la mort de Georges Pompidou (1974), les deux fois cet intérim a été assuré par Alain Poher. De par cette attribution, le président du Sénat peut devenir le premier personnage de l'État dans l'ordre constitutionnel, pendant cet intérim" (ici, je souligne).
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