"Nous nous sommes battus pour que la République soit la République."
(Nicolas Sarkozy, 30 mai 2015)
(Nicolas Sarkozy, 30 mai 2015)
Voilà qui est envoyé ! - Deux remarques en passant :
- Il est en effet malaisé de revendiquer le titre de "Républicain" dans le cadre d'un débat polémique comme celui - bien rhétorique ! - entre la "droite" et la "gauche", car le revendiquer pour soi, c'est implicitement le refuser à l'autre.
- M. Sarkozy a lui aussi - comme son successeur - un bilan, qu'il essaye de faire oublier - de masquer - par de beaux discours, et ce changement de nom d'un parti qu'il présida déjà entre 2004 et 2007, qui lui fournit ici l'occasion d'une "refonte" - bien théorique ! - rappelle sa stratégie de la "rupture" lors de la campagne présidentielle de 2007 où il compte succéder au président Chirac dont il reste cependant le ministre de l'Intérieur jusqu'à la veille du scrutin.
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Commentaires
Mais pour redevenir sérieux : on a entendu régulièrement N.S. dire et répéter qu'il "ne voulait pas de la tante dans le Nord ni de la nièce dans le sud". Le problème n'est pas là. Que les idées du FN soient portées par la tante, la nièce ou le vieux comique troupier antisémite et nostalgique de vichy est secondaire.
Moi, j'attends que N.S. dise : "Je ne veux en rien des idées du FN, ni dans le nord, ni dans le sud ni où que ce soit."
Jusqu'ici, il évite soigneusement de le dire.
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de cette organisation émane donc tout le poids étatique qui coûte si cher, les trois fonctions publiques, d'Etat, hospitalière, territoriale, le régalien, sécurité, fiscalité, justice.....éducation
et, dans l'imago populaire on pense démocratie en se demandant pourquoi les républicains US s'opposent aux démocrates, en regardant en coin nos masses fonctionnaires comme le contraire du libéral, dans libéral on comprend liberté, pas si évident
Notre revenant a juste un embryon d'idée, dans sa république il veut de la confiance et donc ré introduit le vertical, l'élève a confiance au maître l'employé au patron......ça tombe d'en haut et ça la gauche en est déjà cramoisie
quand il aura fini son joke il sonne!
Vachement en phase avec la fameuse NS TV créée lors de la campagne de 2007 !
Pour le bien de la politique - et de la République ! - française, il serait vraiment souhaitable que M. Juppé porte la candidature de la droite parlementaire en 2017...
mais il paraît qu'on ne choisit pas sa famille ?
Une fois retirés les Patriotes et les Républicains, ne restent que les mauvais Français.
* On lit régulièrement sur les blogs : "Le FN n'est pas ma tasse de thé" ou "N.S. n'est pas ma tasse de thé". Viendra le "mais ...."
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A propos de Juppé, j'ai été étonné hier de l'entendre dire : "Si les primaires ne se font qu'au sein des Républicains, je n'y participe pas". Raffarin puis NKM lui ont donné raison. Je croyais l'affaire entendue. Il semblerait que non, N.S. ayant rétorqué que l'urgent était de s'occuper de la souffrance des Français et des régionales.
rien n'influera sur cette peste extrême droite UE qu'on tente de contrer et tancer NS sur notre hexagonal pour ce motif planque le vrai danger de ce monsieur, fasciné par l'Amérique en premier par son système carcéral, je l'ai toujours écrit même quand je roulais pour lui
s'il accédait vraiment il faudra creuser ailleurs dans ses neurones pour savoir exactement ce qu'il fabrique à long terme dans ce Monde et comment il le voit, on ne pose jamais cette question à celui qui prend la main de toutes façons, les deux derniers , clairs, furent De Gaulle et Pompidou, mais c'était simple....avant, virer De Gaulle suffisait à clarifier
et votre chère Europe? lui pose t on cette question?
En ce sens la parole de Sarkozy, ou de Juppé ne m'intéresse guère ou pas. Ce sont des paroles pour être élu et pas pour résoudre les problèmes et les maux. Même chose au PS évidemment.
D'un côté un candidat potentiel qui surfe sur certains des thèmes du FN. Mais ces mêmes thèmes étaient ceux de son parti avant qu'il ne les abandonne et deviennent le fond de commerce du parti honni. C'était l'époque où Juppé était président du RPR, au début des années 90 et que cet homme était haï par la gauche. Mais les années ont passé et il est devenu quasiment son candidat par défaut, le moins pire, le plus acceptable, enfin devenu propre sur lui parce qu'il a rejeté ce qu'il était il y a 25 ans et que finalement on ne verra guère de différence entre lui et Hollande.
Pourtant les problèmes de la France se sont aggravés et peut-être, en partie parce que les idées du RPR avant qu'il ne devienne européiste béat, avant qu'il perde son intransigeance sur la nécessité de l'assimilation.
Reste qu'on ne peut que constater que cet abandon, ce reniement de principes qui faisaient de la droite une vraie droite (de valeurs, je laisse de côté les aspects économico-financiers qui sont d'autres lignes de fracture autant à droite qu'à gauche), a profité avant tout au FN qui s'est accaparé ce que les autres avaient laissé en friche.
Sarko l'avait bien compris dès les années 2000 et a fait une campagne en ce sens, permettant de siphonner une bonne part des voix qui allaient au FN, mettant celui-ci dans un premier temps en grande difficulté, notamment financière, eu égard au financement de notre vie politique. Mais les attentes du peuple de droite (puisqu'il y e a un de gauche, il peut bien y en avoir un de droite) n'ont pas été satisfaites. Les discours, et notamment celui de Grenoble, n'ont pas réussi à masquer le fait que les promesses n'ont pas été tenues.
Une partie de la droite par conviction ou par opportunisme veut se réapproprier ce qu'elle a abandonné, ce qui nous éloigne de l'accusation de Benoit qui pense que la droite, ou une partie de la droite s'approprie les idées du FN. Ces idées sont bien plus anciennes que le FN et elles ont même accompagné la République assimilationniste et méritocratique pendant des décennies. Alors maintenant il ne fait pas pleurer, tant gauche qu'à droite parce que ces idées sont passées pour ringardes, que le multiculturalisme est devenu la valeur du moment des élites, et que tout ça s'est traduit par un accroissement des difficultés de se côtoyer hors de références communes en termes de valeurs. Et que donc que le parti qui a choisi de remettre les vieilles idées au gout du jour remporte la mise chez ceux qui sont victimes de leur abandon ou qui craignent que la situation devienne de pire e pire à cause de cela.
Pour ma part j'aurais souhaité, et je l'avais exprimé dès 2012 que l'UMP explose,avec le départ d'une partie de ses membres vers le centre, ce que Juppé représente aujourd'hui, tandis que renaitrait un véritable parti de droite, ce que Juppé représentait hier et que Sarkozy essaie de représenter aujourd'hui, tandis que sa crédibilité est bien entamée.
Mais les grands partis, PS et UMP/Républicains sont peu enclins à se dissoudre, sans doute le système de financement de la vie politique en est-il responsable, ses membres dirigeants préférant pour la plupart la soupe aux convictions.
Quelles sont les valeurs de droite auxquelles l'ex-UMP a renoncé? On peut penser notamment à l'indépendance nationale, et en effet le "parti de l'empire" (européisme) l'emporte sur le "parti de la nation" (souverainisme). Juppé est effectivement proche des positions centristes sur l'Europe, mais Sarko aussi (malgré quelques postures de tribunes), donc on voit mal celui-ci piloter une formation politique souverainiste. Par ailleurs, je ne suis pas certain que l'assimilationnisme était particulièrement de droite, son origine est plutôt dans la gauche de Ferry (assimilation d'abord intérieure en gommant les spécificités régionales); et plus encore pour la laïcité, dont le fanion a totalement changé de bord.
renseignez-vous sur le programme du RPR de la charnière des années 80 et 90 (Juppé en est le secrétaire général à l'époque). Les problématiques de l'immigration, de l'intégration, de la religion d'amour et de paix y étaient traitées d'une manière que vous réprouveriez sans doute et en tout cas que ne renierait pas la FN d'aujourd'hui.
En 2002, le RPR étant remplacé par l'UMP, Juppé en prend la présidence jusqu'en 2004 où il succède à Villepin comme ministre des AE.
Il a été secrétaire général de 88 à 94 puis président de 95 à 97.
Et donc on aurait du mal à le voir étranger au programme de ce parti dans les années en question. Ou alors c'est qu'il est plus mauvais qu'on ne peut l'imaginer.
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Je rappelle les lignes du programme du RPR (et de l'UDF) en 1990 :
"Fermeture des frontières », « suspension de l'immigration », « réserver certaines prestations sociales aux nationaux », « incompatibilité entre l'islam et nos lois ».
Retour vers le futur?
...Nicolas Sarkozy
Juppé avait soutenu (timidement) Delevoye, le candidat de Jacques Chirac. En 2002 Juppé sera le président de l'UMP qu'il a co-fondée en succession plus ouverte aux centristes (de l'UDF) que le RPR.
voir sa bio sur le site du gouvernement
http://www.gouvernement.fr/alain-juppe
Jupé est un gestionnaire puissant, voire violent: la Santé n'a pas de prix, elle a un coût....ordonnances de 96, l'hopital public ne s'en remettra jamais, il était seul, la France frileuse ne saura jamais se réformer, quand un faiseur veut faire, 100 diseurs défont ou bidouillent jusqu'à ce qu'on ne comprenne plus rien
https://www.youtube.com/watch?v=VyLOy7l_jP4
https://twitter.com/JeunesActifsUMP/status/595135808652218370/photo/1
Du coup, au plan musical je suis allé écouter ceci : https://www.youtube.com/watch?v=-zcOFN_VBVo. C'est de la même époque et c'est réussi !
juste un schéma qu'il faut pondérer avec la loi sur la silver économie en train de s'élaborer
juste un truc ,un poste chir ambu égale deux lits tradi à déboulonner avec les ETP soins et logistique, au bout d'un moment le destin clinique reste ce qu'il est et la chronicité ne baisse pas
enfin les redondances plateaux techniques on pourrait en parler
Quand un Jupé s'énerve c'est bien et ensuite il faut suivre!